ATTENTION, SPECIAL PROS ANGLOSAXONS ! Ceci ne se passe pas en France.
Le récit qui va suivre vous paraîtra incroyable, et pourtant il s'agit d'un authentique compte-rendu de séance EFT publié dans le site http://www.emofree.com/ par un thérapeute de Nouvelle-Zélande, David Peppiatt. Son client de 52 ans, John, ne se déplace que péniblement sur ses béquilles depuis 7 ans, en balançant lourdement son corps d'une jambe raide sur l'autre. Il en attribue la cause à un accident de moto moyennement grave qu'il a eu à 20 ans. Néanmoins, depuis sa naissance il a subi de multiples traumatismes dûs à la maltraitance physique et émotionnelle par sa mère et sa soeur, et ses relations avec les femmes par la suite ont été désastreuses au point qu'il préfère vivre seul.
David Peppiatt passe d'abord quelques séances à déblayer l'anxiété. Puis, au cours d'une nouvelle session, il fait une pause (cela fait 8 heures d'affilées qu'il travaille) et offre à John un café. Au cours de la conversation à bâtons rompus, en parlant d'un ami qui s'est fait agresser, John laisse sortir : "Au moins, il y a un avantage lorsqu'on est handicapé, personne ne veut vous frapper". Le thérapeute tombe des nues !
"Pendant quelques secondes je restai assis tandis qu'un frisson énorme me parcourait le corps ! Avais-je vraiment entendu les mots qui pouvaient ouvrir ce code ? Je laissai à nouveau mon intuition prendre les commandes et, pour des raisons que je ne peux pas expliquer, je décidai de m'éloigner du type standard de phrase de départ. Je lui fis dire :
- "Si j'avais été un handicapé lorsque j'étais petit, ma mère ne m'aurait jamais battu, et je me pardonne moi-même complètement et en totalité pour le fait d'être un handicapé maintenant".
"John sursauta à 'quand j'étais petit' et déclencha une catharsis massive.
"Par St Georges et les petits oignons ! pensai-je, c'est ça ! C'est la cause ! S'il avait été handicapé il n'aurait pas été battu !
"Je continuai pendant 7 séries complètes... Pour chaque série de tapping je travaillai les 7 premiers points avec "Je n'ai plus besoin de cette protection maintenant. Elle est morte. Elle ne peut plus me blesser. Je n'ai plus besoin de cela maintenant. Je suis en sécurité si j'abandonne mon handicap physique." Puis, j'utilisai des variations sur ce thème sur le point karaté, et consolidai l'ensemble avec les neufs actions du point-gamme. Ensuite, je lui refis dire une nouvelle phrase de départ avec le même discours.
"Le cerveau de cet homme s'était arrangé pour qu'il devienne handicapé afin de se protéger du souvenir d'événements qui étaient/sont aussi réels aujourd'hui que le jour où ils s'étaient produits".
A la fin, ayant épuisé toutes ses ressources de nouvelles phrases sur le sujet, le praticien demande à John comment il se sent. Celui-ci répond :
- "J'sais pas. Je me sens bizarre. Comme un peu vide et plein en même temps, et j'ai cette terrible envie de rire."
David Peppiatt demande s'il sait ce qui lui fait ça.
- "Ouais, je sais. C'est vous. J'ai dépensé des milliers de dollars chez un tas de psychothérapeutes et psychologues mais je suis là assis dans une pièce avec un type qui me fait dire des choses stupides et taper sur moi comme un shaman indien américain et..." Et il se met à pleurer.
Finalement, le client s'étonne que David soit la seule personne qui l'ait vraiment écouté et compris. Comment fait-il cela avec son truc bizarre? Voici la réponse du praticien :
"Mon vieux, ça fait 50 ans que je suis en vie. Mes vingt premières années ont été presque aussi mauvaises que les vôtres, alors je sais un peu d'où vous venez. A part ça, ensuite, je ne sais pas, mais je crois que j'ai reçu quelque chose... On va pas continuer comme ça mais je peux vous dire, là... j'ai un sens de l'humour épouvantable, John... Voudriez-vous être assez aimable pour vous lever et traverser jusqu'ici ? Si vous tombez, c'est cool. Vous tombez, je rigole, je vous ramasse, vous payez ma note et on est content. D'accord ?"
Le psychothérapeute voit la colère monter chez le client qui s'exclame : "Salaud !" mais se soulève de sa chaise et traverse la pièce sans ses béquilles !
Il y a eu aussi cette femme avec qui David Peppiatt avait nettoyé des trucs de surface, et puis soudain, elle parle de son avortement et demande s'il sait si l'âme entre dans le corps à la conception ou à un autre moment. Le flash !
"- Même si j'ai refusé la vie à mon bébé..." lui fait-il dire. Boum dans le mille ! Après trois séries de tapping, ses tremblements de dystonie sont partis, sa peur du noir est partie, elle peut bouger le cou sans avoir mal, la douleur dans sa poitrine est partie, et même sa peau a changé.
Et, comme John, elle dit : "Personne ne m'a jamais comprise comme vous, pourtant vous faites ce truc bizarre et vous me comprenez. Pourquoi ? Comment se fait-il que vous êtes le seul à savoir que j'ai assassiné mon bébé ?"
Ah ? Une nouvelle phrase de tapping alors :
"- Même si je pense que j'ai assassiné mon bébé..." Et à la fin la cliente s'en va, complètement allégée de son lourd fardeau.
"Le truc, dit David Peppiatt, c'est de trouver la bonne cible."
Et Gary Craig de commenter : "Oui ! Et ce travail de détective est ce qui sépare les maîtres praticiens EFT de la masse".
David commente encore : "Gary, je suis en séance 7 jours sur 7, et jusqu'à 10 heures par jour, et pourtant je ne me sens jamais fatigué (oh, peut-être un tout petit peu), je ne sens jamais que c'est un fardeau pour moi, je suis sans cesse sur un petit nuage à la pensée que chaque nouveau client va sortir de chez moi comme un être humain complet quand j'en aurai fini avec lui.
"Et quelle est l'origine de tout cela ? Maltraitance infantile, maltraitance infantile, maltraitance infantile ! Il faut qu'on brise ce cycle."
David Peppiatt, Nouvelle-Zélande.
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