vendredi 17 septembre 2010

EFT pour calmer les douleurs de la polyarthrite rhumatoïde

Une praticienne de l'Inde utilise d'habiles métaphores pour gérer cette maladie handicapante, la polyarthrite rhumatoïde.

[Dans la méthode EFT, on tapote une série de points d'acupuncture tout en répétant des mots soigneusement choisis. L'EFT est surtout utilisé pour gérer les émotions négatives, mais très souvent la douleur réagit bien aussi. Pour plus de détails, lisez la page "Apprendre EFT" ci-dessus. Pour tout problème médical vous devez d'abord consulter un médecin.]

Gary Craig, fondateur de la méthode EFT aux Etats-Unis, nous présente cette étude de cas :
"Voici quelques approches novatrices pour la douleur chronique, proposées par Sangeeta Bhagwat, en Inde. Ces idées devraient être utiles pour une grande variété de maladies."
Traduction de la page :
**http://www.emofree.com/Pain-management/rheumatoid-arthritis-pain-sangeeta.htm**

Sangeeta Bhagwat écrit :

Cher Gary,

Je voudrais vous faire part de certaines techniques de visualisation (métaphoriques) qui fonctionnent très bien pour soulager l'une de mes patientes atteinte de polyarthrite rhumatoïde.
Tout d'abord, cependant, une remarque : par expérience, ma sœur Anita Modak (praticienne EFT) et moi-même avons constaté qu'en l'utilisation de la phrase : "Même si ______________ , je m'aime, je me pardonne et je m'accepte profondément et complètement" fonctionne généralement très bien. Nous avons donc tendance à l'utiliser comme phrase de départ par défaut.
J'ai travaille depuis un certain temps avec Mme J. (nom supprimé sur demande) pour les symptômes de sa polyarthrite rhumatoïde (PR). La douleur de cette maladie est constante et terrible. Comme elle avait essayé plusieurs traitement allopathiques et ayurvédiques, son homéopathe lui avait demandé d'éviter de prendre des médicaments pendant environ 15 à 20 jours, pour permettre à son corps à se désintoxiquer. Elle avait continué à prendre ses analgésiques ainsi qu'un somnifère.

Un jour que sa douleur était très difficile à supporter, elle m'a demandé d'essayer l'EFT. Elle se plaignait de fortes douleurs dans les épaules.
J'ai d'abord fait une séquence de tapotage en utilisant la phrase :
- "Même si j'ai cette douleur insupportable dans mes épaules, je m'aime, je me pardonne et je m'accepte profondément et complètement."
Elle a signalé une réduction de son niveau d'intensité de 8 à 7,5 sur 10. Je lui ai alors demandé de décrire la douleur : avait-elle une couleur ou une texture? Elle a répondu que c'était une chose d'un gris foncé, comme un liquide gluant.
Alors j'ai commencé à tapoter sur elle avec la phrase de départ suivante :
- "Même si j'ai cette douleur gluante d'un gris foncé qui alourdit mes épaules, je choisis de la faire s'écouler hors de mon corps."
Tandis que je tapotais, je lui ai dit d'imaginer un tube par lequel cette douleur s'évacuait, en même temps qu'elle répétait "ça s'écoule hors de moi" à chaque point d'acupuncture. Après deux séquences de tapotage, son niveau d'intensité était descendu à 2 sur 10.

Je lui ai demandé de décrire encore la douleur. Elle a dit qu'elle était maintenant de couleur sombre et épaisse. Alors, tout en tapotant le "point karaté", nous avons utilisé la phrase de départ suivante :
- "Même si j'ai cette douleur têtue, sombre et collante dans mes épaules, je lui applique de la chaleur pour qu'elle devienne plus liquide et s'écoule hors de moi plus facilement."
Et sur la série de points : "Je fais s'écouler le reste de cette douleur hors de moi".
La douleur a diminué. J'ai ensuite travaillé sur des problèmes sous-jacents plus émotionnels et je lui ai donné un petit travail de tapotage à faire à la maison.

Après quelques jours, elle a de nouveau appelé pour une douleur à l'épaule sévère. Lorsque je lui ai demandé de la décrire, elle l'a appelée "les 4 énormes rochers". J'ai donc utilisé la phrase suivante :
- "Même si j'ai ces 4 rochers très lourds qui pèsent sur moi, je choisis de les briser avec un pistolet laser."
Mais cela n'a pas fonctionné, alors j'ai changé la phrase de départ ainsi (sur le point karaté) :
- "Même si j'ai ces 4 rochers très lourds qui pèsent sur moi, je choisis de les casser en petits morceaux avec un marteau."
Et en rappel (sur la série de points) : "Casser avec le marteau". Immédiatement, elle a senti que les rochers s'étaient brisés en petit morceaux et que la douleur avait "roulé" hors de son corps.

Elle s'est alors levée avec difficulté et a dit que la douleur était descendue au niveau de ses hanches. Lorsque je lui ai demandé de la décrire, elle dit que c'était comme une chaîne de lourdes roches autour de ses hanches. J'ai donc utilisé la phrase suivante :
- "Même si j'ai cette ceinture-porte-monnaie faite de roches douloureuses autour de mes hanches, je m'aime, je me pardonne et je m'accepte profondément et complètement."
Mais il n'y a eu qu'un déplacement mineur de son niveau d'intensité.

J'ai senti qu'elle était réticente à laisser partir la douleur, alors j'ai changé la phrase de départ (point karaté) :
- "Même si cette douleur est terrible, je ne veux pas changer. Je suis habituée à elle et je ne veux pas la laisser partir."
Après avoir fait une séquence courte de tapotage sur cette notion, j'ai à nouveau changé la phrase de départ :
- "Même si je ne veux pas lâcher ces 10 rochers qui s'accrochent à mes hanches, je pourrais quand même en lâcher seulement un."
Après la séquence sur les points, elle a dit que 3 rochers étaient partis.

Alors je lui ai fait répéter cette même phrase de départ en disant "ces 7 rochers qui restent". En peu de temps, il n'en restait plus qu'un. Je lui ai donc fait dire la phrase de départ suivante :
- "Je peux garder ce rocher qui reste, j'y suis tellement habituée".
Toutefois, lorsque nous avons terminé la séquence de tapotage sur les points, il n'y avait plus aucun "rochers" qui restait!

En faisant régulièrement le tapotage EFT, Mme J. a réussi à progressivement réduire la douleur et le gonflement des articulations. Elle a diminué l'analgésique à une dose par jour et a supprimé les somnifères. Son homéopathe a alors pu lui faire commencer le traitement. Après environ deux semaines, il lui a dit d'envisager d'abandonner complètement l'analgésique et, si nécessaire, d'utiliser un comprimé de paracétamol à la place.
Elle en a été très troublée et elle a eu l'impression qu'elle était devenue dépendante de l'analgésique et que, sans ce médicament, la douleur allait être insupportable. Nous avons discuté des effets secondaires possibles des médicaments anti-douleur et j'ai suggéré d'essayer de faire le tapotage pour utiliser le paracétamol comme substitut. Elle a accepté.

Nous avons donc fait une série de tapotage en utilisant la phrase de départ suivante :
- "Même si je pense que seuls les analgésiques peuvent me soulager de cette douleur terrible, le paracétamol va se révéler tout aussi efficace pour moi."
Heureusement, elle a fait la transition en douceur et a dit que le paracétamol fonctionnait aussi efficacement que l'analgésique puissant qu'elle avait utilisé. Nous avons prévu de tapoter pour sa dépendance à l'égard de ce médicament après quelques jours. Je pense que cela peut être un moyen utile d'aider une personne à sortir progressivement de l'accoutumance à des médicaments fortement addictifs.

Dans notre dernière séance, après discussion, elle a senti qu'elle était confrontée à une bataille interne dans laquelle une partie d'elle-même voulait revenir à la santé complète tandis qu'une autre partie se sentait liée à cette maladie qui lui avait servi à obtenir l'attention des autres et à conserver l'attachement de sa famille. (La peur du rejet est l'un de ses principaux problèmes émotionnels sous-jacents).
Je lui ai demandé de donner à cette partie méfiante d'elle-même un nom et une apparence. Elle a décidé de l'appeler "Inflexibilité" et a dit qu'elle ressemblait à une image plus sombre d'elle-même. Nous avons tapoté sur la phrase :
- "Même si Inflexibilité ne veut pas que je change et que je me sente bien, je m'aime, je me pardonne et je m'accepte profondément et complètement."

Elle a senti que l'image rétrécisait jusqu'à ressembler à une petite fille avec deux tresses, vêtue d'un sari. Sans surprise, cela lui a fait penser à elle-même étant enfant.
Nous avons ensuite tapoté sur :
- "Même si Inflexibilité a mis en scène ce drame effrayant dans lequel je souffre de douleurs terribles, et que je me suis laissée duper par cette pièce de théatre, je m'aime, je me pardonne et je m'accepte profondément et complètement."
Avec ensuite ce rappel : "Il n'y a rien à craindre, je suis saine et sauve".
Dans son esprit, la petite fille a éclaté en sanglots, alors je lui ai dit de la serrer dans ses bras et nous avons tapoté sur :
- "Même si elle m'a fait peur, elle ne voulait me faire aucun mal. Elle faisait du mieux qu'elle pouvait. je m'aime, je me pardonne et je m'accepte profondément et complètement."

À la fin de cette session, Mme J. se sentait beaucoup plus légère, plus heureuse et plus forte. Elle se sentait optimiste quant à l'amélioration de son état. Elle est maintenant plus motivée pour lutter contre ses symptômes. De toute évidence, beaucoup plus de travail est nécessaire, mais il y a certainement eu une amélioration sensible. Je pense que la combinaison de l'EFT et de l'homéopathie se révèle très efficace pour réduire ses symptômes dans un temps relativement court.

Amicalement,
Sangeeta S. Bhagwat

****

jeudi 16 septembre 2010

EFT Quand la cigarette masque les problèmes

Régler des émotions concernant un divorce permet d'arrêter de fumer, ou quand la cigarette masque les problèmes... 
Très souvent, plusieurs séances d'EFT sont nécessaires pour traiter à fond un problème de tabac. C'est parce qu'il y a souvent de nombreuse émotions qui doivent être soulagées pour que la personne n'ait plus besoin de se tranquiliser avec la cigarette. Quelquefois, néanmoins, on peut faire ce travail complètement en éliminant un seul problème émotionnel d'envergure. C'est le cas dans l'étude suivante, présentée par Pat Farrell. [Si vous ne connaissez pas encore la méthode EFT, cliquez sur "Apprendre EFT" ci-dessus]

Traduction de la page:
**http://www.emofree.com/Addictions/smoking-betrayal.htm**

Pat Farrell écrit:

Bonjour Gary,
En tant qu'hypnothérapeute, j'évitais de prendre des clients désirant arrêter de fumer car je savais que ce genre de traitement pouvait s'avérer difficile. Mais plus maintenant avec l'EFT! Je n'ai plus aucune inquiétude avant de m'occuper de quelqu'un qui veut réellement arrêter de fumer (qui ne vient pas parce que le docteur l'a dit ou bien parce que sa femme insiste).

Une dame est venue me voir pour arrêter de fumer, sur la recommandation d'un autre client qui avait pu cesser ce comportement en une séance. Elle m'a dit qu'elle avait arrêté plusieurs fois, avait tenu parfois jusqu'à une année, mais y retournait toujours.
Après m'être assuré qu'elle voulait réellement arrêter, je lui ai demandé ce qui s'était passé la dernière fois qu'elle avait recommencé à fumer. Ses yeux s'étaient embrumés et elle avait dit : "En février, autour de mon anniversaire". Elle m'avait dit ensuite qu'elle avait été séparée de son mari pendant 3 ans, et que le divorce avait été prononcé définitivement il y avait un an. "Chaque mois de février est dur", ajoutait-elle.
Dans son cas, son mari l'avait quittée alors qu'elle n'avait jamais rien suspecté de sa liaison avec une femme plus jeune. Comme elle était dans un état émotionnel tellement intense, j'ai suivi cette piste et j'ai travaillé avec ses sentiments de tristesse (9 sur l'échelle de 0 à 10) et de trahison (10). Nous avons fait une séquence de tapotage sur la tristesse et la trahison en combinant les deux.
Les chiffres d'intensité ont alors diminué légèrement. Je lui ai alors demandé comment avait été sa relation avec son propre père. Elle m'a dit qu'il était parti alors qu'elle avait deux ans, et qu'elle ne l'avait jamais revu. Elle et sa soeur avaient fait des projets pour aller le voir, mais c'est alors qu'on leur avait téléphoné pour leur dire qu'il était décédé. Elle s'était sentie triste et trahie parce qu'il était mort avant même qu'elles réussissent à le rencontrer.

- "Même si je me sens trahie parce que mon père est mort avant que je puisse le rencontrer..."
- "Même si je suis triste qu'il m'ait quittée quand j'avais 2 ans et que je n'aie jamais pu apprendre à le connaître..."
- "Même s'il est parti et n'est jamais revenu..."

Nous avons fait le tapotage sur ces problèmes jusqu'à ce que les sentiments de tristesse et de trahison aient disparu. Je lui ai alors demandé de permettre à son corps de donner un chiffre représentant la tristesse et l'impression de trahison qu'elle ressentait encore vis-à-vis de son mari qui l'avait quittée pour une autre femme, et elle a dit respectivement "2" et "5".
Puis nous avons commencé le tapotage sur :
- "Même si j'ai cette peur que mon mari trahisse aussi mes enfants et ne les revoie jamais..."
Et elle était visiblement très inquiète. Nous avions touché juste ! Nous avons continué le tapotage pour toutes les émotions et peurs reliées à ce problème, et elle a dit qu'elle sentait qu'elle respirait beaucoup mieux.
Nous avons aussi tapoté pour qu'elle puisse se pardonner elle-même de n'être pas assez bien, pas assez jolie, pas assez jeune. Nous avons tapoté sur sa culpabilité, pour le fait que c'était de sa faute si son mari était parti parce qu'elle n'était pas assez jeune ou pas assez jolie (c'est une femme splendide).
Alors, je lui ai demandé à quel niveau elle ressentait dans son corps son envie de fumer une cigarette. Elle avait déjà dit qu'elle n'avait aucune envie d'une cigarette. Donc, je lui ai demandé à quel moment elle fumait habituellement. Elle a dit : le matin avec son café et le soir après avoir mis les enfants au lit. Nous avons tapoté sur l'envie à ces moments de la journée, et nous avons parlé des choses qu'elle pourrait faire pour occuper ce temps précieux qu'elle avait pour elle-même. Elle a dit que le fait de se mettre dans un état de relaxation lui apporterait beaucoup de joie.

Dans l'ensemble, pendant l'heure qu'elle avait passée avec moi, nous n'avons tapoté directement sur l'envie de cigarette que pendant un total d'environ 3 minutes. Lorsqu'elle est partie, elle était devenue une non-fumeuse heureuse.
Bien à vous,

Pat Farrell

Deux semaines plus tard : Je viens de le vérifier avec elle, elle n'a pas la moindre envie d'une cigarette. Elle a dit que les deux premiers jours avaient été difficiles, mais que l'ami qui me l'avait envoyée lui avait dit que c'était parce que la nicotine était en train d'être éliminée. Elle m'a dit qu'après un repas, ou à certains autres moments, elle pensait : "Oh, et si je fumais une cigarette.." mais se souvenait alors qu'elle n'en voulait plus. Je lui ai suggéré de tapoter sur :
- "Même si parfois j'oublie que je suis une non-fumeuse..."
Elle m'a dit qu'elle va très bien maintenant.

***********