lundi 15 février 2010

EFT prendre les nouvelles du monde avec humour

Comment utiliser l'humour dans une séance d'EFT

Note: Cet article suppose que vous ayez une connaissance pratique de EFT. Les nouveaux arrivants peuvent en tirer des leçons, mais il est conseillé de se reporter à mes libellés "EFT c'est quoi" et "EFT comment" (colonne de droite) pour une compréhension plus complète. Pour tout problème médical consultez votre médecin traitant.

Traduction de cette page en anglais:
http://www.emofree.com/articles/eft-with-humor.htm

Gary Craig nous dit :
"L'humour a deux avantages importants lorsqu'un praticien EFT travaille avec un client...
"- 1. C'est une manière très efficace de TESTER notre travail. Si, en effet, le client peut rire ou sourire au sujet d'un aspect de son problème (même pour les viols, traumatismes de guerre et autres) nous avons là une preuve tangible d'avoir fait des progrès. Le poids du problème est diminué.
"- 2. L'humour fournit un cadre presque idéal pour REFORMULER le problème. Au cours des séances, l'objectif ultime pour le client est souvent de voir son problème sous un angle nouveau. L'humour ajoute une note comique au milieu d'une session lourde, il est donc le bienvenu.
"Le Dr. Alexander Lees du Canada illustre ici l'utilisation de l'humour avec un client aux prises avec une «peur du terrorisme". En prenant la chose d'une manière plus légère, Alex lance des boutades humoristiques : «Il ya des points d'acupressure sur le corps qui font merveille contre la terreur..." Ainsi, il allège la charge de son client. C'est une approche rafraîchissante.
"En outre, Alex se sert de ce cas pour faire apparaître un autre point... à savoir que les problèmes de base ne sont pas toujours situés dans le passé. Parfois, ils sont dans l'ici et maintenant.
"Prenez le temps d'étudier ce cas."

Par le Dr Alexander Lees :

"Peut-être est-ce parce que mon bureau est situé à deux rues de la frontière canado-américaine, ou pour tout autre chose, mais quelle qu'en soit la raison, j'ai de nombreux clients de la région de Seattle. Dès qu'ils ont dédouané leurs produits, ils tournent à gauche, et prennent une route de campagne tranquille vers mon bureau. "Ron", m'avait été envoyé et se lamentait maintenant devant moi sur les files d'attente à la frontière. Très souvent, les préoccupations d'abord présentées sont les expressions d'un problème plus profond, d' une question fondamentale ou noeud central. C'est la résolution de ces problèmes fondamentaux qui permet le plus de changement et qui favorise la croissance émotionnelle.

"L'un des «pièges» de l'apprenti, lorsqu'il s'agit d'aller jusqu'au noeud central, est l'hypothèse que les problèmes fondamentaux se manifestent dans le temps et qu'ils colorent les événements futurs. Il n'est pourtant pas rare de trouver des cas où quelque chose se passe dans le MAINTENANT et ensuite déforme ou contamine les souvenirs du passé. Dans un tel cas, les événements en train de se produire MAINTENANT sont l'enjeu principal. C'est ce qui s'est passé dans le cas que je raconte ici.

"Ron continuait : "Cela prend moins de deux heures de route pour arriver ici, mais il m'a fallu une autre heure pour passer la douane. Mon vieux, ils sont vachement pointilleux ces temps-ci", a-t-il commenté. Avant que j'aie pu répondre, Ron continuait : "Mon ami Jeff , qui m'a envoyé vers vous, dit que c'est encore pire quand on retourne aux States. Ils lui ont demandé son passeport, et il est né à Washington! Alors il ne l'avait pas sur lui, et il lui a fallu 2 heures et demie pour obtenir l'autorisation de rentrer à la maison."
"Nous avons passé les dix minutes suivantes à débiner délicieusement la bureaucratie, puis Ron a annoncé la raison de sa visite.

Le problème présenté

"Il a détaillé ses jeunes années, en particulier sa déception d'avoir été élevé dans une famille monoparentale, ses divers succès et ses échecs dans le sport scolaire, et l'embarras d'avoir spontanément embrassé une jeune fille pour son anniversaire en 8e année. "Elle s'est essuyé la bouche et a dit:" Beurk! " devant tout le monde. J'ai été gêné pendant des jours après ça", at-il déclaré.
"Ensuite, un peu plus de temps a été utilisé pour ce que j'appelle l'étape de collecte d'informations, et j'ai finalement demandé :
"Eh bien, vous avez certainement eu des hauts et des bas, (Ron a commencé à hocher la tête) et je suppose, dites-moi si je me trompe, que vous souhaitez commencer à évacuer un certain nombre de ces choses ?" Mon doigt à tapotage commençait déjà à se réveiller.

"Heu, ouais," a-t-il dit du bout des lèvres. Le doigt à tapotage a commencé à se détendre un peu. "D'accord", j'ai répondu. "Partagez quelque chose avec moi. Comment est-ce que vos expériences d'enfance vous touchent maintenant ?"
"Que voulez-vous dire ?" a demandé Ron, paraissant un tantinet perplexe.

"Quand les trucs de notre enfance nous dérangent à 20 ans ou plus, le problème rentre généralement dans l'une des deux catégories suivantes. Soit nous sommes en train de faire quelque chose que nous aimerions arrêter de faire, soit nous voudrions faire quelque chose, mais nous le remettons toujours au lendemain ou bien nous sommes arrêtés en cours de route."
Parfois, mes brillantes idées on un effet excessivement faible, et cela semblait être le cas, à en juger par le regard consterné que je recevais.

Le coeur du problème

"Eh bien, je n'en sais rien du tout, Doc», offrit Ron. "Mais je sais que le monde est en train de devenir un enfer, et je me sens plutôt déprimé."

"Le monde de qui?" demandai-je.
"Le miens, celui de mes amis. Nous avons ce code de couleur ALERTE aux États-Unis. Tous ceux que nous connaissons ont peur. C'est comme s'il y avait ce truc de Danger! qui clignote tout le temps. Et les gardes-frontières sont paranos. Même ma mère dit qu'elle a peur de conduire pour aller travailler. Samedi dernier, elle est rentrée du centre commercial en pleurant. Elle a dit qu'elle en avait marre de la peur. Elle a même quitté son équipe de bowling parce qu'elle a trop peur de conduire dans cette partie de la ville la nuit."

"J'ai écouté attentivement pendant près d'une demi-heure et les points suivants ont été notés dans cette partie du récit de Ron.
- Ron et sa mère se disputent beaucoup.
- Ces disputes leur créent un stress supplémentaire dans leur vie.
- Leurs peurs mutuelles et respectives en ce qui concerne le terrorisme est le problème racine, ou, dans ma manière de voir les choses, c'est ce qui fournit le combustible émotionnel pour les disputes.
- Cette peur s'est maintenant généralisée à de nombreux autres aspects de la vie de Ron, et de la vie de sa mère.
- Cette menace de terrorisme affecte également leurs amis.

"J'ai senti que j'avais assez d'informations pour commencer.
- "Ron, d'abord, vous avez raison. Il ya une grande peur qui se répand sur les deux pays, le vôtre et le mien. Vous avez l'air d'un jeune homme brillant, donc je sais vous comprendrez quand je dis que la propagation de la peur est exactement ce que veulent les terroristes. Un peuple confiant constitue une menace pour eux. Les gens qui vaquent tranquillement à leurs affaires sont une menace pour eux. L'idée même du terrorisme est la guerre psychologique. Des gens apeurés ne prennent pas l'avion, ils produisent moins, l'économie et les structures sociales commencent à s'effondrer. Les gens apeurés sont immobilisés, et c'est comme ça que les terroristes gagnent. Vous souvenez-vous comment vous vous êtes gelé sur place lorsque les autres adolescents riaient de vous pour avoir embrassé la jeune fille à l'école? Vous pourriez aussi bien dire que c'était un sentiment de terreur. "

"Alors, que peut-on faire?" il demandé. Mon doigt à tapotagé s'est rappelé à mon attention.
- "Il ya des points anti-terreur vraiment chouettes sur le corps, vous savez" ai-je commencé. "Laissez-moi vous montrer." 
J'ai saisi sa main gauche, et j'ai commencé à tapoter le point karaté.
- "Dites ceci à haute voix pour moi, ça permets aux boutons de correction de mieux fonctionner", ai-je dit.

"Répétez après moi:"
- "Même si le monde est en train de devenir un enfer, et les États-Unis et le Canada en particulier, notamment à Seattle, car il y pleut beaucoup trop de toute façon, et que je suis effrayé, déçu et contrarié, surtout parce que je suis inquiet pour ma mère, néanmoins je m'accepte complètement et profondément moi-même de toute façon, même si la fille Machin n'a pas apprécié mon baiser."

"Nous avons ensuite fait une séquence rapide à l'aide du rappel : "Ce truc du terrorisme".

"Trois séquences de plus, avec une variation sur le même thème, nous ont amenés à la fin d'une séance de deux heures. Ron a reconnu et apprécié le fait qu'il y avait beaucoup plus à faire, mais n'a pas pu s'empêcher de dire combien il se sentait mieux. "Puis-je amener ma mère ?" a-t-il demandé juste avant de partir. "Bien sûr, mais dites-moi, quand est-ce que vous souhaitez travailler sur vos trucs d'enfance ?", ai-je testé. "Vous savez, Doc, en ce moment mon enfance me paraît avoir été juste une enfance ordinaire. Je préférerais beaucoup plus m'occuper de cette chose (actuelle)." J'étais d'accord avec son évaluation.

"Ma formation d'avant EFT m'aurait permis de parler à Ron pour le guider à travers ces problèmes très réels. Finalement, en y passant suffisamment de temps, sa manière de penser aurait changé, et à cause de ce changement, il aurait commencé à se sentir mieux. EFT fonctionne un peu différemment. En réduisant à zéro les émotions et en commençant à liquider les problèmes, on fait en sorte que l'attitude de Ron et sa manière de penser changent automatiquement, et c'est une voie beaucoup plus courte vers le succès."

Dr. Alexander R. Lees

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