dimanche 16 novembre 2008

EFT : TECHNIQUE DU FILM

Pour traiter les mauvais souvenirs qui nous hantent : la Technique du Film EFT


RAPPEL DE L'UTILISATION DE L'EFT

EFT consiste en une utilisation facile et non-médicale de l'acupuncture, c'est-à-dire sans aiguilles, en tapotant avec les doigts certains points du visage, de la poitrine et des mains - tout en étant focalisé sur une émotion ou un problème spécifique dont on désire se débarrasser.
On peut l'utiliser sur soi-même ou sur une autre personne de ses relations amicales ou familiales et même à un niveau professionnel. Dans le monde anglosaxons, de nombreux praticiens de la relation d'aide ont intégré EFT avec succès parmi leur arsenal thérapeutique. 

On repère d'abord une série de points qui sont le départ des principaux méridiens d'énergie du corps (en référence à la Médecine Chinoise traditionnelle). Voir les explications et schémas sous "EFT c'est quoi" et "EFT comment".
On commence par énoncer le problème sur lequel on va travailler, en le polarisant avec une affirmation la plus positive possible au sujet de soi-même. Cette polarisation négatif-positif dès le début est très importante.
Exemple : "Même si j'ai cette boule dans la gorge à chaque fois que je dois parler en public, je m'aime et je m'accepte infiniment et profondément."
On va répéter cette phrase trois fois en tapotant très légèrement un point sur le côté de la main appelé "point karaté".
Puis on va travailler l'aspect "négatif" en stimulant les points d'acupuncture choisis en répétant des mots qui désignent avec précision le problème à traiter, par exemple : "Cette boule dans la gorge" - "ça m'étrangle" - "parler en public" - "je déteste parler en public" - "ça me serre la gorge"... etc.
On va utiliser tout le grand art possible à la disposition du thérapeute pour focaliser la personne qui travaille sur tous les aspects de la question. Et si la personne soudain a un flash : "ça me rappelle la fois où ...", on a là un "événement spécifique" sur lequel on va pouvoir appliquer la TECHNIQUE DU FILM.
La précision dans la définition et l'énonciation du problème à traiter est très importante.
La définition du degré d'intensité dans l'émotion est importante aussi. C'est pourquoi on utilise une échelle d'évaluation de 0 à 10, 10 représentant l'intensité maximum d'émotion.
Il est tout aussi important que la personne que l'on fait travailler - je l'appelle ici "client" par référence à la terminologie anglo-saxonne car je traduis ces textes de l'anglais, mais ça peut être aussi un amis qu'on essaye d'aider - dise tout ce qui lui passe par la tête au moment où elle fait cet exercice, car ces détails qui vont lui revenir représentent des "aspects" nouveaux du problème. Différents "aspects" peuvent surgir par rapport à un même "événement spécifique" et ils doivent être traités au fur et à mesure.

La "technique du film", qui est l'outil favori de Gary Craig, le fondateur de la méthode EFT, permet de travailler sur des "mauvais souvenirs" qui peuvent aller du simple conditionnement à "rater" ou à "éviter" quelque chose, à des expériences traumatiques graves.

Dans le site d'origine de Gary Craig, emofree.com, il existe un tutoriel extrêmement détaillé, en anglais. J'en traduis ici la page :
**http://www.emofree.com/tutorial/tutorcthree.htm**

TUTORIEL n° 3 - LA TECHNIQUE DU FILM : UN OUTIL POUR LA PRECISION


Gary Craig écrit :

"La dernière fois, j'ai mis l'accent sur l'importance de choisir des événements précis plutôt que des problèmes globaux. C'est souvent cela qui fait la différence entre l'échec apparent et le succès éclatant. Même si ce concept semble facile à comprendre, les nouveaux praticiens ont souvent des difficultés à le mettre en pratique.
"Par bonheur, il existe un outil qui simplifie cette tâche importante. Je l'appelle "la technique du film" et elle est clairement démontrée dans notre vidéo "6 jours dans le service des Vétérans" avec Rich et Robert. (3ème vidéo du Cours EFT sur DVD en anglais).
"En gros, si le client peut réaliser un film mental de l'événement, alors il est automatiquement précis. Un film a un début précis et une fin précise dans le temps. Il comporte une intrigue précise et des personnages précis. Il contient des mots précis, des actions précises, et génère des sentiments précis. En fait, si le client ne peut construire un film précis avec son problème, alors le problème est exprimé de façon trop globale.

"En voici un exemple. Supposez que le client décrive son problème ainsi : "Mon père m'a toujours maltraité". C'est trop global, bien entendu, car il peut y avoir de nombreuses manières de maltraiter (qui sont autant d'événements).
Si vous demander au client de créer un film précis avec cette maltraitance, VOUS LES DIRIGEZ DANS LE SENS D'UN EVENEMENT PRECIS.
De temps en temps, le client fera une vague généralisation de son problème, au lieu d'en faire un film précis. Dans ce cas, vous devez le guider dans la bonne direction.
"Pour vous donner quelques lignes directrices pour vous faire entrer dans cette technique du film, je vous soumets les procédures suivantes que j'ai raffinées au cours du temps...

* D'abord, demandez au client : "Si c'était un film, il durerait combien de temps ?" Typiquement, il me donne une réponse qui peut se mesurer en minutes. C'est l'indication d'un film précis bien sûr. Par contre, s'il répond "plusieurs jours", vous pouvez supposer qu'il est trop vague.

* Ensuite, demandez au client "Quel en serait le titre ?" Ceci aussi tend vers la précision. Dans la plupart des cas, il vous donnera un titre précis, tel que "Dispute dans la cuisine", ou "Mon accident dans la voiture de maman". S'il vous donne un titre plus général, ne manquez pas de vérifier son degré de précision.

* Ensuite, demandez lui de faire se dérouler le film dans sa tête, et d'évaluer l'intensité que cela provoque en lui MAINTENANT (au moment où il l'imagine) sur l'échelle de 0 à 10. Vous pouvez aussi lui demander de DEVINER quel serait son intensité SI il l'imaginait fortement. Je trouve généralement qu'ils devinent de façon tout à fait juste ET que le fait de deviner tend à éviter au client une douleur émotionnelle.

* Ensuite, faites plusieurs séquences d'EFT avec "ce film de _________ " pour enlever le plus gros de cette intensité.


* Puis demandez-lui de vous raconter verbalement le film, en commençant par un segment facile à discuter, MAIS D'ARRETER DES QU'IL A UNE MONTEE D'INTENSITE D'EMOTION.
Il vous faudra généralement souligner l'importance d'arrêter à ce moment, parce que la plupart des clients sont conditionnés à croire que, pour se débarrasser de leur problème, ils doivent faire les braves et ressentir la douleur tout en la traversant. C'est une ancienne manière de penser. Avec EFT, ces moments d'arrêts fournissent une occasion de faire le tapping.

* Ensuite, utilisez EFT à chaque moment d'arrêt, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucune intensité causée par ce segment (ou aspect) du film.

* Puis demandez au client de faire se dérouler à nouveau le film dans leur esprit, dans tous ses détails, et de vous dire si une quelconque intensité remonte.


* Enfin, refaite l'EFT sur toute intensité qui reste, et faites-lui dérouler encore le film. Continuez à faire ce cycle film/EFT, jusqu'à ce que le film ne contienne plus aucune charge émotionnelle.

"Lorsqu'elle est bien menée, cette procédure doit nettement éliminer un arbre négatif dans la forêt émotionnelle du client. Ensuite, vous pouvez enlever un autre arbre... puis un autre... et un autre... jusqu'à ce que 5 ou 10 d'entre eux aient été sérieusement déracinés. Comme la plupart de ces arbres ont des points communs entre eux, il se produit généralement un "effet de généralisation" qui s'étend à la forêt entière, faisant tomber le reste des arbres. Ainsi, le problème du client : "Mon père m'a toujours maltraité", même soutenu par des centaines d'événements (ou arbres) qui y contribuent, est souvent traité après que 5 à 10 événements précis aient été neutralisés.

"Ainsi que je l'indique plus haut, la "technique du film" ainsi que "l'effet de généralisation" sont démontrés en détail dans la vidéo "6 jours dans le service des Vétérans". Les étudiants assidus voudront regarder cette vidéo de nombreuses fois (surtout la partie concernant Rich). Elle contient de nombreux exemples de formulations et permettra à presque tout le monde d'augmenter son aptitude à utiliser l'EFT. Gary Craig"

(FIN de la traduction de l'article n°3 du Tutoriel dans le site de Gary Craig emofree.com)

*

Pour utilisation professionnelle de la TECHNIQUE DU FILM, on peut lire ma traduction de l'article "Papa bat Maman" que j'ai posté il y a quelques jours et qui est la retranscription mot à mot d'une séance d'une heure d'EFT entre Gary Craig et une de ses clientes, "Grace". En étudiant ce texte, on en apprend beaucoup sur l'utilisation de l'EFT. (Dans la rubrique EFT Pros Dossier Cas Lourds)

Pour s'aider soi-même, on utilise la "technique du film" dans le cadre de la PROCEDURE DE PACIFICATION PERSONNELLE. On fait la liste de tous les événements dérangeants, petits ou grands, qu'on a eus dans sa vie depuis sa naissance. Ensuite, chaque matin on en choisit 5 et on applique la "technique du film" sur chacun d'eux.


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lundi 10 novembre 2008

EFT 1-Transcription d'une séance complète : "Papa-bat-maman" première partie


Cette séance qui est dirigée par Gary Craig en personne illustre la "TECHNIQUE DU FILM" et la reformulation intuitive du matériel apporté par la personne qui travaille sur son problème.

Vous y trouverez des "recadrages" très particuliers, qui peuvent choquer certaines personnes qui ne sont pas familières du travail qu'on peut faire sur les événements traumatiques de sa propre vie afin de les rendre plus supportables.
Ce texte étant très long, il est présenté en deux parties.
(Pour les lecteurs qui "débarquent" dans ce blog, il est nécessaire de se référer au "manuel de base" gratuit que vous trouverez dans la colonne de droite, ainsi qu'aux messages plus anciens de ce blog : "EFT c'est quoi", "EFT comment", et la page "Apprendre EFT". Les professionnels de la santé devraient lire la page "EFT Principes Intemporels", dans le menu en haut de page.)

Séance avec Grace : "PAPA-BAT-MAMAN" Première partie

(traduit de la page du site en anglais :
**http://www.emofree.com/transcripts/grace_intro.htm?WT.seg_1=N_Jun20_Tip2**
)

Présentation de Gary Craig :
"Ce très long message n'est pas pour tout le monde. Il est la retranscription d'une séance d'une heure, au téléphone, que j'ai faite avec "Grace", une dame que je n'ai jamais rencontrée. Il s'avère que le problème qu'elle présente (Papa-bat-maman) était simplement un point de départ pour une longue suite d'autres problèmes. C'est le type de cas où l'usage intuitif-artistique d'EFT est très pratique.
"Je vous prie de noter que j'ai seulement utilisé la séquence courte d'EFT avec elle, et que je n'ai jamais utilisé la procédure des 9 actions du point-gamme (ce n'était pas nécessaire avec elle dans ce cas précis). Vous y trouverez également une utilisation détaillée de la "technique du film" que j'ai démontrée dans notre vidéo "6 jours à la clinique des Vétérans" ("6 Days at the VA", qui fait partie du Cours EFT de base), ainsi qu'une quantité substantielle de recadrages-reformulations intuitifs. Cette technique intuitive a d'abord été introduite dans nos vidéos avancées et elle est utilisée de façon extensive dans ce cas.
"Cette retranscription est un peu longue, bien entendu, et contient des informations et une phraséologie qui sont utiles. L'étudiant motivé voudra probalement l'imprimer pour l'annoter et la surligner en couleurs.
"Bien à vous, Gary"
***
PREMIERE PARTIE : "Papa-bat-maman"

Gary : OK. Donc vous venez seulement de découvrir EFT ?
Grace : Exact.
Gary : Vous ne l'avez jamais pratiqué auparavant ?
Grace : Jamais.
Gary : Et vous avez un problème émotionnel - un événement avec votre père - de sorte que si vous vous remémoriez cet événement vous arriveriez très facilement à 10.
Grace : Oui.
Gary : Et vous n'avez jamais fait EFT auparavant dans votre vie ?
Grace : Jamais.
Gary : Vous avez fait l'EMDR ?
Grace : Oui.
Gary : Et vous avez eu une grave... on appelle ça une abréaction - une réaction négative à ce processus - qui a duré combien de temps ?
Grace : Du 26 mai à aujourd'hui, nous sommes de 30 juillet.

Gary : Bon, alors depuis environ deux mois à peu près. Je ne sais même pas ce qu'est que cet événement pour l'instant. Mais avant de déclencher le magnétophone je vous ai demandé : si c'était un film, combien de temps il durerait, et vous m'avez répondu 10 minutes.
Grace : Peut-être que ce serait plus long, je ne sais pas. Au plus 20 minutes.
Gary : OK.Quelque chose dans cette zone ?
Grace : Exact.
Gary : Et s'il avait un titre, ce serait "Papa bat maman".
Grace : Exact.
Gary : Je vous ai demandé de seulement deviner à quel chiffre sur l'échelle de 0 à 10 vous arriveriez si vous vous remémoriez cet événement, et vous m'avez dit que ce serait facilement 10. Je vais vous donner des instruction sur les endroits où se trouvent les points de tapping sur votre corps. Ensuite, le fera tout simplement et on verra ce qui se passe.
Grace : OK

Note : Pour les praticiens EFT qui veulent faire des séances par téléphone, j'inclus cette portion de notre conversation téléphonique dans laquelle j'apprends à Grace où elle doit faire le tapping. Vous pourriez trouver ces instructions fort utiles. Remarquez également que j'ai seulement utilisé la version courte d'EFT dans toute la séance, et que je n'ai pas inclus la procédure des 9 actions du point-gamme. Il s'est avéré que ce n'était pas nécessaire dans ce cas.

Gary : Etes-vous droitière ?
Grace : Oui.
Gary : Si vous voulez bien, prenez votre main gauche et regardez à la partie charnue sur l'extérieur de cette main gauche, entre le haut du poignet et la base du petit doigt, la partie avec laquelle vous donneriez un coup de karaté pour briser quelque chose.
Grace : Sur ma main gauche, entre le ...
Gary : Le haut du poignet ...
Grace : Le haut du poignet ...
Gary : Et la base du petit doigt.
Grace : Et la base du petit doigt.
Gary : C'est cette partie charnue, là. Alors si vous vouliez casser une planche avec un coup de karaté, vous utiliseriez cette partie-là de votre main.
Grace : Exactement.
Gary : Maintenant, prenez seulement deux doigts de votre main droite et tapotez cet endroit. Ne vous faites pas de mal, tapotez seulement. Et dites seulement ces mots, tout en tapotant sans arrêt, que vous y croyiez ou non : Même si j'ai cette émotion de papa-bat-maman... Dites cela.
Grace : Même si j'ai cette émotion de papa-bat-maman...
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : Vous continuez à tapoter ?
Grace : Oui.
Gary : OK, continuez à faire le tapping. Alors, même si j'ai cette émotion de papa-bat-maman ...
Grace : Même si j'ai cette émotion de papa-bat-maman ...
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : OK. Encore une fois.
Grace : Même si j'ai cette émotion de papa-bat-maman ...
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : Maintenant, avec le bout de ces mêmes doigts avec lesquels vous avez tapoté le point karaté, tapotez juste entre vos deux sourcils. Juste au-dessus du nez.

Note : C'est une manière raccourcie d'apprendre à Grace à tapoter le point du sourcil, très facile à expliquer au téléphone. Ce n'est pas tout à fait l'endroit exact ... mais on le touche d'assez près. De plus, ceci lui permet de tapoter près des points des deux sourcils. Rétrospectivement, j'aurais pu lui demander d'écarter ses deux doigts d'un centimètre et demi à peu près. Elle aurait touché les deux points des sourcils très correctement.


Grace : OK
Gary : OK. Et dites : "émotion de papa-bat-maman". Dites les mots tout en faisant le tapping : émotion de papa-bat-maman.
Grace : Emotion de papa-bat-maman.
Gary : Maintenant, déplacez le bout de vos doigts vers le coin extérieur de votre oeil.
Grace : Le coin extérieur de n'importe quel oeil ?
Gary : N'importe lequel. Là où il y a l'os. Tapotez cet endroit, et dites : Emotion de papa-bat-maman.
Grace : Emotion de papa-bat-maman.
Gary : Maintenant, placez vos doigts sous votre oeil, n'importe lequel, et tapotez sur cet os. C'est à peu près à un centimètre et demi sous la pupille. Et dites : Emotion de papa-bat-maman.
Grace : Emotion de papa-bat-maman.
Gary : Puis tapotez au-dessus de la lèvre supérieure, juste sous le nez, et dites : Emotion de papa-bat-maman.
Grace : Emotion de papa-bat-maman.
Gary : Juste en dessous de la lèvre inférieure, entre la lèvre inférieure et la pointe du menton, dites : Emotion de papa-bat-maman, tout en tapotant.
Grace : Emotion de papa-bat-maman.
Gary : Maintenant, prenez votre poing ... fermez votre poing ... et tapez la partie supérieure de vos clavicules, à l'endroit où un homme noue sa cravate. Juste tapotez là et dites : émotion de papa-bat-maman.
Grace : Emotion de papa-bat-maman.

Note : C'est une manière facile, au téléphone, d'aider le client à situer le point de la clavicule. En tapant avec le poing de cette manière le client va couvrir ce point qui autrement est difficile à trouver. De plus, comme le poing fermé recouvre une large surface, le client va sûrement concerner les deux points des clavicules, et non pas un seul, et ça ne fait pas de mal.

Gary : Maintenant, avec les pointes de vos doigts, tapez le côté de votre corps ... si vous êtes droitière, vous le faites probablement sur le côté gauche ... à environ 6 centimètres sous le creux du bras, sur le côté, là où sont les côtes, à peu près au milieu de l'élastique horizontal du soutien-gorge. Et dites : Emotion de papa-bat-maman.
Grace : Emotion de papa ... C'est sous mon bras ?
Gary : C'est à six centimètres sous le creux de votre bras, sur le côté du corps. C'est juste à l'endroit où passe l'élastique du soutien-gorge autour de vos côtes. Juste au milieu. Et dites : Emotion de papa-bat-maman.
Grace : Emotion de papa-bat-maman. (Soupir !)

Gary : OK. On va s'arrêter là une seconde. J'aimerais maintenant que vous fassiez autre chose. Je voudrais que vous deviniez encore. Je voudrais que vous deviniez pour moi. Si vous deviez repenser fortement à ce problème... Par la même occasion, je voudrais que vous remarquiez quelque chose. Vous venez de soupirer. Est-ce que vous avez remarqué ?
Grace : Oui. Je l'ai remarqué.
Gary : OK.
Grace : Ce n'est pas une bonne journée pour moi. Je ne me sens pas vraiment bien.
Gary : OK. D'accord, mais vous avez vraiment soupiré, n'est-ce pas ?
Grace : Oui c'est vrai.
Gary : OK. C'est souvent une indication du fait que quelque chose d'intéressant est en train de se passer dans ce processus.
Grace : Oh, merveilleux.

Gary : C'est pourquoi je vous l'ai mentionné. En tout cas, ce que j'aimerais que vous fassiez maintenant, c'est que vous deviniez pour moi encore. Si vous rappeliez cet événement à votre mémoire de façon très vivante, est-ce que vous arriveriez toujours à 10 ? Ou diriez-vous un autre chiffre ? Quelle est votre estimation ?
Grace : Oh la la, c'est si ... Je ne sais pas quoi dire. Peut-être que ce serait moins. Peut-être que ce serait moins.
Gary : Mais vous ne savez pas ?
Grace : C'est si répugnant pour moi que la seule idée de cet événement est définitivement un 10. Est-ce que je peux me faire arriver jusqu'à 10 ? Peut-être pas.

Gary : OK. Tapotez à nouveau le côté du point karaté. Et dites : Même si cette seule idée me répugne ... Dites cela.
Grace : Même si cette seule idée me répugne ...
Gary : Je m'accepte complètement et profondément.
Grace : Je m'accepte complètement et profondément.
Gary : Je m'aime et je m'accepte ...
Grace : Je m'aime et je m'accepte ...
Gary : Pour toute contribution que je puisse être en train de faire à cette réaction émotionnelle ... Grace : Pour toute contribution que je puisse être en train de faire à cette réaction émotionnelle ...
Gary : Et dites la chose suivante, que vous y croyiez ou non, d'accord ? Et je pardonne à mon père et à toute autre personne ...
Grace : Et je pardonne à mon père et à toute autre personne ...
Gary : Pour leur participation à cela.
Grace : Pour leur participation à cela.
Gary : Cela peut sembler improbable ...
Grace : Cela peut sembler improbable ...
Gary : Mais il se peut ...
Grace : Mais il se peut ...
Gary : Qu'ils étaient en train de faire du mieux qu'ils pouvaient.
Grace : Qu'ils étaient en train de faire du mieux qu'ils pouvaient.

Gary : OK. Tapotez les points des sourcils et dites : Cette idée me répugne ...
Grace : Cette idée me répugne ...
Gary : Côté de l'oeil, même chose. Cette idée ...
Grace : Cette idée me répugne ...
Gary : Sous l'oeil.
Grace : Cette idée me répugne ...
Gary : Sous le nez.
Grace : Cette idée me répugne ...
Gary : Le point du menton sous la lèvre inférieure.
Grace : Cette idée me répugne ...
Gary : OK. Et tapez sur vos clavicules.
Grace : Cette idée me répugne ...
Gary : Puis sur le côté sous l'épaule, au milieu de l'élastique du soutien-gorge.
Grace : Cette idée me répugne ...

Gary : OK. Maintenant, permettez-moi d'arrêter ici une seconde. Je veux encore que vous deviniez. Je sais que ce n'est pas facile, mais je veux que vous deviniez. Si vous vous penchiez sur cette histoire dans tous ses détails, est-ce que vous arriveriez à 10 ? A quel chiffre est-ce que vous arriveriez, si c'est mieux de dire comme ça ?
Grace : J'ai déjà fait tout ça avec l'EMDR. Et je suis arrivée au point où je ressentais de la pitié pour lui.
Gary : OK. Ressentez-vous de la pitié pour lui maintenant ?
Grace : Je suppose que oui.
Gary : Permettez-moi de suggérer que si vous avez fait tout ça avec l'EMDR et que vous avez senti que quelque chose de bien était en train de se passer, cela ne veut pas dire que d'autres choses ne soient pas remontées. Nous les appelons "aspects" dans ce que nous faisons. Mais c'est la preuve que quelque chose de valable s'est produit.
Grace : D'accord. Et je suis sûre que quelque chose de valable s'est passé, en fait. C'est seulement que les effets secondaires ont été tellement pénibles.
Gary : Est-ce que vous avez des problèmes physiques en ce moment, comme résultat de ce problème ?
Grace : Je me le demande. Comme je vous l'ai dit, je ne me sentais pas bien avant de commencer. Je ne me sens toujours pas bien.

Note : Arrivé à ce point, je me demande avec quelle efficacité nous sommes vraiment en train d'atteindre les problèmes émotionnels, alors je choisis de progresser en passant par le côté physique. C'est un choix comme un autre, pas une décision magique. Il est possible qu'en continuant du côté strictement émotionnel nous soyons arrivés à une réelle efficacité.

Gary : Dans votre corps maintenant, y a-t-il un inconfort physique en ce moment ?
Grace : Oui.
Gary : Où ?
Grace : Partout. Comme un épuisement, un mal de tête, une diarrhée. C'est à peu près ça.
Gary : Avez-vous mal à la tête en ce moment ?
Grace : Oui.
Gary : Sur une échelle de 0 à 10, où 10 est le pire mal de tête qui ait pu exister et 0 est l'absence de douleur, où est-ce que ce serait ? Comment l'évalueriez-vous maintenant ?
Grace : Oh, probablement à 6.

Gary : Tapotez le point karaté pour moi, voulez-vous ? Et dites : Même si j'ai ce mal de tête ... Même si j'ai ce mal de tête de papa ...
Grace : Même si j'ai ce mal de tête de papa ...
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : Encore une fois. Même si j'ai ce mal de tête de papa ...
Grace : Même si j'ai ce mal de tête de papa ...
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.

Gary : Alors tapotez entre les sourcils et dites : Mal de tête de papa.
Grace : Mal de tête de papa.
Gary : Côté de l'oeil. Mal de tête de papa.
Grace : Mal de tête de papa.
Gary : Sous l'oeil. Mal de tête de papa.
Grace : Mal de tête de papa.
Gary : Sous le nez. Mal de tête de papa.
Grace : Mal de tête de papa.
Gary : Sous la lèvre inférieure. Mal de tête de papa.
Grace : Mal de tête de papa.
Gary : Point de la clavicule. Mal de tête de papa.
Grace : Mal de tête de papa.
Gary : Et sous le bras. Mal de tête de papa.
Grace : Mal de tête de papa.

Gary : Est-ce que le mal de tête est toujours à 6 ?
Grace : Non, ça va mieux.
Gary : Vous l'estimeriez à quel chiffre ?
Grace : Peut-être aux environs de 4.

Gary : C'est aux environs de quatre. OK. Tapotez le point karaté à nouveau. Et dites : Même si j'ai encore un peu de ce mal de tête de papa ...
Grace : Même si j'ai encore un peu de ce mal de tête de papa ...
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : Entre les sourcils. Reste de mal de tête de papa.
Grace : Reste de mal de tête de papa.
Gary : Côté de l'oeil. Reste de mal de tête de papa.
Grace : Reste de mal de tête de papa.
Gary : Sous l'oeil. Reste de mal de tête de papa.
Grace : Reste de mal de tête de papa.
Gary : Sous le nez. Reste de mal de tête de papa.
Grace : Reste de mal de tête de papa.
Gary : Bien. Sous la lèvre inférieure.
Grace : Reste de mal de tête de papa.
Gary : Sur l'os de la clavicule.
Grace : Reste de mal de tête de papa.
Gary : Sous le bras, le point sur le côté.
Grace : Reste de mal de tête de papa.

Gary : Est-ce que c'est toujours à 4 ?
Grace : Hmm. Non, c'est en train de partir.
Gary : Evaluez un chiffre.
Grace : Je dirais trois.
Gary : Trois. OK. D'accord. Tapotez le point karaté. Non, attendez une minute. Vous n'avez pas besoin de faire le tapping pour le moment. Tapotez seulement encore entre les sourcils et dites : Reste de mal de tête de papa.
Grace : Reste de mal de tête de papa.
Gary : Et de mon problème personnel avec le pardon.
Grace : Et de mon problème personnel avec le pardon.
Gary : Que vous y croyiez ou non, dites-le seulement, d'accord ? Ensuite, sur le côté, sous le bras;
Grace : Reste de mal de tête de papa et de mon problème personnel avec le pardon.
Gary : Sous l'oeil, même chose.
Grace : Reste de mal de tête de papa et de mon problème personnel avec le pardon.
Gary : Sous le nez.
Grace : Reste de mal de tête de papa et de mon problème personnel avec le pardon.
Gary : Point du menton.
Grace : Reste de mal de tête de papa et de mon problème personnel avec le pardon.
Gary : Sur l'os de la clavicule.
Grace : Reste de mal de tête de papa et de mon problème personnel avec le pardon.
Gary : OK. Alors sous le bras.
Grace : Reste de mal de tête de papa et de mon problème personnel avec le pardon.

Gary : Est-ce que vous êtes toujours à 3 pour le mal de tête ?
Grace : Peut-être que le mal de tête est en train de s'en aller, mais la nausée ne s'en va pas.

Note : Pour moi, c'est la preuve qu'on est en train d'écorner petit à petit le problème émotionnel. Vous verrez dans le déroulement de cette séance que les symptômes physiques de Grace vont et viennent au fur et à mesure qu'il se produit un changement de lieu et de nature de ces symptômes. Ici, elle est passée du mal de tête à la nausée. C'est comme si son problème émotionnel se manifestait physiquement de différentes manières. J'appelle ce phénomène "Pourchasser la douleur".

Gary : OK. J'ai également entendu un soupir il y a un moment. J'ai pensé qu'il fallait que je le signale.
Grace : Je sais. Vous dites que c'est bien ?
Gary : Ce qui se passe en ce moment, au moins de mon propre point de vue, c'est que nous sommes en train de travailler sur des problèmes physiques et que, à mesure que l'un d'entre eux disparaît, d'autres apparaissent, mais qu'ils sont tous créés émotionnellement. Nous sommes en fait en train de nous occuper de vos problèmes émotionnels en traitant le côté physique. C'est mon expérience, de toute façon. Mais pour le moment, descendons à zéro pour le mal de tête. Si le mal de tête était à 3, est-il toujours à 3 ?
Grace : Oui, j'ai toujours un mal de tête. Il n'est pas trop mauvais.
Gary : OK. Mais la nausée est au premier plan maintenant ?
Grace : Oui.
Gary : Sur une échelle de 0 à 10, vous ressentez la nausée à combien ?
Grace : Oh là là, je dirais ... Je ressens la nausée à combien ? ... A peu près 8.
Gary : A peu près 8. OK. Qu'est-ce qui vous fait dire que c'est un 8 ? Par exemple, est-ce qu'il y a quelque chose dans votre gorge ou votre estomac, ou quoi ?
Grace : Oui. Je me sens sur le point de vomir.
Gary : OK. D'accord. S'il y avait un problème émotionnel derrière cela, que pensez-vous que cela serait ?
Grace : S'il y avait un problème émotionnel derrière ça ? Qu'est-ce que vous voulez dire ? Expliquez-moi.

Gary : Pour le moment on va seulement utiliser la théorie selon laquelle tous nos problèmes physiques sont causés par une sorte de dérangement émotionnel. Alors je vous demande : si votre nausée était causée par un problème émotionnel quelconque, avez-vous une idée de ce que ce serait ?
Grace : Oh ! Non.
Gary : Vous ne voulez pas deviner pour moi malgré tout ?
Grace : OK. Si j'ai une idée de la sorte de chose émotionnelle qui pourrait causer ma nausée physique ? OK. Je vous ce que vous voulez dire. Comme la peur, la colère, une de ces sortes de choses.
Gary : Quelque chose comme cela. Est-ce qu'il n'y aurait pas un souvenir qui vous reviendrait, tandis que nous parlons de tout cela ? Peut-être quelque chose avec votre père ou quelqu'un d'autre ? Est-ce qu'il y a quelque chose qui vous met en colère, quelqu'un à qui vous n'avez pas pardonné, par exemple ?
Grace : Oh ! Oui. La colère est un de mes grands trucs. La colère réprimée. Je ne la laisse pas du tout sortir.

Gary : Faites le tapping sur le point karaté. Et dites : Même si j'ai cette colère réprimée dans mon estomac ...
Grace : Même si j'ai cette colère réprimée dans mon estomac ...
Gary : Et qu'elle me provoque de la nausée ...
Grace : Et qu'elle me provoque de la nausée ...
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : Je me pardonne pour avoir retenu tout cela en moi-même.
Grace : Je me pardonne pour avoir retenu tout cela en moi-même.
Gary : Cela m'a seulement paru la meilleure chose à faire.
Grace : Cela me paraît seulement la meilleure chose à faire.
Gary : Même si j'en paye le prix.
Grace : Même si j'en paye le prix.
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : Et je m'aime avec toutes mes imperfections.
Grace : Je m'aime avec toutes mes imperfections ?
Gary : Toutes mes imperfections, oui. Et j'aime mon père ...
Grace : Et j'aime mon père ...
Gary : Même s'il se peut que je ne veuille pas l'admettre.
Grace : Même s'il se peut que je ne veuille pas l'admettre.
Gary : Il avait plus de problèmes ...
Grace : Il avait plus de problèmes ...
Gary : Que la plupart des gens sur cette planète.
Grace : Que la plupart des gens sur cette planète.
Gary : Et il faisait du mieux qu'il pouvait.
Grace : Et il faisait du mieux qu'il pouvait.

Gary : Maintenant, tapotez entre les sourcils et dites : Colère réprimée dans mon estomac.
Grace : Colère réprimée dans mon estomac.
Gary : Côté de l'oeil. Cette nausée.
Grace : Cette nausée.
Gary : Sous l'oeil. Colère réprimée dans mon estomac.
Grace : Colère réprimée dans mon estomac.
Gary : Sous le nez. Cette nausée.
Grace : Cette nausée.
Gary : Point du menton. Colère réprimée dans mon estomac.
Grace : Colère réprimée dans mon estomac.

Note : Je saute souvent la phrase de rappel, comme je viens de le faire dans l'échange ci-dessus. De nouveau, c'est quelque chose d'intuitif. Cela s'écarte un peu de la phraséologie standard d'EFT, mais c'est correct. La créativité dans la phraséologie est encouragée dans le travail au niveau avancé.

Gary : Si vous étiez à 8, êtes-vous encore à 8 pour la nausée ?
Grace : Peut-être pas. Cela pourrait être un peu mieux. C'est toujours là, mais je dirais que c'est un peu mieux.
Gary : Bien, si c'était un 8. J'ai besoin que vous me donniez un chiffre d'estimation.
Grace : OK. Un 6.
Gary : Un 6. Comment est le mal de tête ?
Grace : Non, c'est le vertige.
Gary : Oh, c'est le vertige.
Grace : Exact. C'est mon grand truc.
Gary : Néanmoins, le vertige est différent du mal de tête.
Grace : Oui, c'est vrai.
Gary : Et j'aimerais vous faire remarquer que, pendant que nous faisons tout ça, la nature des désagréments physiques commence à changer.
Grace : Oh, fichtre.
Gary : Vous êtes toujours avec moi ?
Grace : Oui.
Gary : Est-ce que ce que j'ai dit est correct ?
Grace : Oh ! Oui.
Gary : OK. Alors, vous avez mal à la tête ?
Grace : Un mal de tête léger qui est un vertige.

Gary : D'accord. Vous aviez un mal de tête qui était un 6. Il est descendu à 4. Puis à 3. Si on prend seulement le mal de tête, en oubliant la partie vertige, quel est le chiffre du mal de tête ?
Grace : Je dirais que c'est un 3.
Gary : Oh, c'est toujours un 3 ?
Grace : Ouais.
Gary : Oh, d'accord. Parce que je pensais que le mot que vous aviez dit plus tôt était que le mal de tête était en train de disparaître, ou quelque chose comme ça. Mais que maintenant c'était le vertige. C'est ainsi que je l'avais interprété, de toute façon.
Grace : OK. Non. C'est ... Un mal de tête très mauvais, c'est quand je vomis. Alors celui-ci est définitivement quelque chose avec quoi j'étais capable de travailler, mais beaucoup de gens ne pourraient pas travailler avec.
Gary : OK. Je suis seulement en train de chercher le progrès, si vous en avez un.
Grace : Oui, il y a eu un progrès. Le mal de tête s'est amélioré. Maintenant j'ai le vertige. Au sommet de la tête.

Gary : Il faut que vous me décriviez les choses très précisément. Nous ne voulons pas que vous alliez mieux seulement parce que nous sommes en train d'enregistrer. Il faut que nous soyons dans le vrai monde ici. OK ?
Grace : Exact. OK.
Gary : D'accord. Sur l'échelle de 0 à 10, comment est votre vertige ?
Grace : Oh,mon Dieu ! je dirais que c'est un 7.

Gary : Vous diriez un sept. OK. Tapotez le point karaté maintenant. Dites : Même si je sens que j'ai le vertige maintenant ...
Grace : Même si je sens que j'ai le vertige maintenant ...
Gary : Et que je ne suis même pas sûre de savoir pourquoi ...
Grace : Et que je ne suis même pas sûre de savoir pourquoi ...
Gary : Je m'accepte complètement et profondément.
Grace : Je m'accepte complètement et profondément.
Gary : Je m'aime pour toutes mes imperfections.
Grace : Je m'aime pour toutes mes imperfections.
Gary : Parce que ce sont mes imperfections ...
Grace : Pardon ?
Gary : Parce que ce sont mes imperfections ...
Grace : Parce que ce sont mes imperfections ...
Gary : Qui me rendent parfaite après tout.
Grace : Qui me rendent parfaite après tout.

Gary : Faites le tapping entre les yeux et dites : Ce vertige ...
Grace : Ce vertige ...
Gary : Côté de l'oeil. Ce vertige ...
Grace : Ce vertige ...
Gary : Sous l'oeil. Ce vertige ...
Grace : Ce vertige ...
Gary : Sous le nez. Ce vertige ...
Grace : Ce vertige ...
Gary : Point du menton. Ce vertige ...
Grace : Ce vertige ...
Gary : OK. Point de la clavicule.
Grace : Ce vertige ...
Gary : Sous le bras.
Grace : Ce vertige ...

Gary : Exact. OK. Comment est le vertige maintenant ?
Grace : Il est toujours là.
Gary : Est-il toujours à 7 ?
Grace : Ouais.
Gary : Il n'a pas changé du tout ?
Grace : C'est un gros truc chez moi, le vertige.

Gary : OK. Tapotez le point karaté. Même si ce vertige-là est un gros truc ...
Grace : Même si ce vertige-là est un gros truc ...
Gary : Et que ça peut être le truc sur lequel je résiste la plus part du temps ...
Grace : Et que ça peut être le truc sur lequel je résiste la plus part du temps ...
Gary : Parce que si je m'en débarrasse ...
Grace : Parce que si je m'en débarrasse ...
Gary : Peut-être que je n'aurai plus à conserver mes griefs, ma colère et d'autres émotions sur lesquelles j'ai compté jusqu'ici.
Grace : Alors ils se peut que je ne garde pas mes griefs, mes émotions ...
Gary : Ma colère ...
Grace : Ma colère, sur lesquels j'ai compté.
Gary : Ou auxquels j'ai peut-être pu me fier.
Grace : Ou auxquels j'ai peut-être pu me fier.
Gary : Peut-être que ces émotions sont devenues des amies et je ne le sais pas.
Grace : Peut-être que ces émotions sont devenues des amies et je ne le sais pas.
Gary : Oui. Vous tapotez toujours le point karaté ?
Grace : Ouais.
Gary : OK. Je me pardonne mon vertige ...
Grace : Je me pardonne mon vertige ...
Gary : Et je rends hommage au vertige ...
Grace : Et je rends hommage au vertige ...
Gary : Parce qu'il me donne un message.
Grace : Parce qu'il me donne un message.

Gary : OK. Tapotez entre les sourcils et dites : Ce gros problème de vertige ...
Grace : Ce gros problème de vertige ...
Gary : Côté de l'oeil. Ce gros problème de vertige ...
Grace : Ce gros problème de vertige ...
Gary : Sous l'oeil. Même chose.
Grace : Ce gros problème de vertige ...
Gary : Sous le nez.
Grace : Ce gros problème de vertige ...
Gary : Point du menton.
Grace : Ce gros problème de vertige ...
Gary : Clavicule.
Grace : Ce gros problème de vertige ...
Gary : Sous le bras.
Grace : Ce gros problème de vertige ...

Gary : OK. Etes-vous toujours à 7 ?
Grace : Non, définitivement, je dirais que ça a diminué.
Gary : OK. Ce serait quoi maintenant ?
Grace : Peut-être un 5.

Gary : Peut-être un 5. Tapotez le point karaté. Même si j'ai encore un peu de ce gros problème de vertige ...
Grace : Même si j'ai un peu de ...
Gary : Non. Même si j'ai encore un peu de ...
Grace : Même si j'ai encore un peu de ce gros problème de vertige ...
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : Et je continue de rendre hommage à mon vertige ...
Grace : Et je continue de rendre hommage à mon vertige ...
Gary : A mon mal de tête ...
Grace : A mon mal de tête ...
Gary : A ma nausée ...
Grace : A ma nausée ...
Gary : Et à toute autre de mes manifestations physiques.
Grace : Et à toute autre de mes manifestations.
Gary : Parce que cela me donne un message.
Grace : Parce que cela me donne un message.

Gary : Tapotez entre les sourcils et dites : Reste de vertige et d'autres problèmes.
Grace : Reste de vertige et d'autres problèmes.
Gary : Côté de l'oeil. Même chose.
Grace : Reste de vertige et d'autres problèmes.
Gary : Sous l'oeil.
Grace : Reste de vertige et d'autres problèmes.
Gary : Sous le nez.
Grace : Reste de vertige et d'autres problèmes.
Gary : Point du menton.
Grace : Reste de vertige et d'autres problèmes.
Gary : Point de la clavicule.
Grace : Reste de vertige et d'autres problèmes.
Gary : Et sous le bras.
Grace : Reste de vertige et d'autres problèmes.

Gary : OK. Le vertige est-il toujours à 5 ?
Grace : C'est dur. Ce n'est pas parti. Peut-être 4.
Gary : Y a-t-il eu une amélioration depuis tout à l'heure ? Je me souviens que c'était un 5.
Grace : Oui, c'est juste.
Gary : Alors il y a une amélioration ?
Grace : Il pourrait y avoir une amélioration.
Gary : Il pourrait y avoir une amélioration ?
Grace : Exact.
Gary : OK. Comment est le mal de tête ?
Grace : Le mal de tête n'est pas trop mal.
Gary : Si c'était un 3, est-il toujours un 3 ?
Grace : Ouais. Je dirais toujours que c'est un 3.
Gary : OK. Comment va l'estomac ?
Grace : L'estomac. Tout s'est amélioré. Je veux que ça parte miraculeusement. Je suis seulement reconnaissante que ça n'ait pas empiré. Cela s'est amélioré. Tout s'est amélioré.
Gary : En résultat de ce que nous avons fait, vous voulez dire ?
Grace : Oui.
Gary : OK. C'est la preuve que nous avons encore du chemin à faire.
Grace : Oh mon Dieu ! C'est vrai ?
Gary : Oui, c'est sûr.
Grace : Bon, ouais, c'est logique. C'est comme, comment savez-vous comment progresser à partir d'ici ?
Gary : Eh bien, votre corps nous le dit.
Grace : OK. Vous voulez dire parce qu'il y a encore le vertige et le mal de tête.
Gary : Sûrement.
Grace : Mais je veux dire, comment savez-vous ce qui cause tout ça ?
Gary : Je ne le sais pas.
Grace : Oh. D'accord.

Gary : D'accord. Mais voulez-vous faire une chose pour moi maintenant ? Je veux que vous deviniez encore. Si vous commenciez à décrire et imaginer très fort... à considérer et imaginer intensément cet événement de "papa-bat-maman", pensez-vous toujours que vous seriez encore à 10 si vous faisiez cela ? Devinez seulement pour moi, c'est tout.
Grace : Non. On dirait que... On dirait que je suis en train de me déconnecter de cet événement.
Gary : OK. Maintenant, c'est le genre de langage qui prouve bien que nous sommes en train d'avancer ici. Parce que vous pouvez toujours vous en souvenir, mais il y a des chances que vous ayez pris de la distance. Je vous donne un exemple. J'ai travaillé avec des vétérans du Vietnam. Ils ont d'horribles souvenirs de guerre. Ils s'en souviennent toujours. Mais la charge de ces souvenirs a disparu après que nous ayons fait ce que nous faisons... Ils ne font plus de cauchemars, ils n'y repensent plus tout le temps, ils n'ont plus le coeur qui tape ni la nausée ni quoi que ce soit dès qu'il y repensent. Quand on en a fini avec eux, ils peuvent parler tranquillement de ces choses, de ces souvenirs, comme d'un voyage au supermarché.
Grace : Incroyable, n'est-ce pas !
Gary : OK. Et alors, ce que j'entends de vous quand vous avez dit que vous sentiez que vous aviez pris de la distance ?
Grace : Déconnectée.
Gary : Déconnectée, oui. C'est quelque chose de parallèle à ce que nous entendons souvent. Avons-nous terminé ? Non, non, non, non. Mais ce que je voudrais que vous fassiez maintenant - voulez-vous toujours faire cela ?
Grace : C'est sûr.

Gary : Ce que je voudrais que vous fassiez maintenant - quand je vous demanderai de le faire - c'est de commencer à me raconter l'histoire de ce qui s'est passé. Je voudrais vous faire raconter ce film, mais ne le faites pas encore. Laissez-moi vous donner certaines instructions d'abord. La façon de faire est de commencer l'histoire à un endroit où ... comme avant que ça se produise ... où vous pouvez juste en parler facilement - où il n'y a rien qui se passe - puis petit à petit vous y entrez. Au moment précis où ça devient intense, vous arrêtez là et vous me dites : Hey ! Je viens de monter à 6 ou à 4 ou à 10, ou tout autre chiffre. On s'arrête là et on fait le tapping. D'accord ? Est-ce que les instructions sont claires ?
Grace : Oui.
Gary : Ce que je veux vous demander est ceci : sachant que je vais vous demander de raconter cette histoire, est-ce que maintenant, en ce moment précis, vous avez une intensité émotionnelle à cause de ça ?
Grace : Ouais, parce que je peux sentir quelque chose comme le mal de tête avec vertige.
Gary : (avec humour) Et naturellement il n'y a aucune connection entre le mal de tête avec vertige et cette histoire. Je veux que vous reconnaissiez cela, OK ?
Grace : Très juste.
Gary : Je suis facétieux.
Grace : Je sais.
Gary : Vous commencez à vous brancher sur cette ...
Grace : Sur quoi est-ce qu'on a travaillé ici ?

Gary : Vous commencez à vous brancher sur cette histoire et ce qui apparaît, c'est le vertige. Une manifestation de vertige. Alors, sur une échelle de 0 à 10, quelle est votre intensité concernant le fait de raconter l'histoire ?
Grace : Raconter l'histoire ne me dérange pas.
Gary : Sachant que vous allez raconter l'histoire ...
Grace : Bon, vous voyez que je ne me sens pas bien à nouveau. Alors je devine que cela doit me déranger.

Gary : D'accord. Tapotez le point karaté et dites : Même si j'ai une certaine intensité d'émotion à propos du fait de raconter l'histoire ...
Grace : Même si j'ai une certaine intensité d'émotion à propos du fait de raconter l'histoire ...
Gary : Je m'accepte complètement et profondément.
Grace : Je m'accepte complètement et profondément.
Gary : Même si j'ai une certaine intensité d'émotion à propos du fait de raconter l'histoire ...
Grace : Même si j'ai une certaine intensité d'émotion à propos de cette histoire ...
Gary : Et du fait que je pourrais bien découvrir des choses que je ne veux pas regarder ...
Grace : Et du fait que je pourrais bien découvrir des choses que je ne veux pas regarder ...
Gary : Pas seulement à propos de l'événement ...
Grace : Pas seulement à propos de l'événement ...
Gary : Mais peut-être moi-même ...
Grace : Mais peut-être moi-même ...
Gary : A propos de moi-même ...
Grace : A propos de moi-même ...
Gary : Je m'accepte infiniment et profondément.
Grace : Je m'accepte infiniment et profondément.
Gary : Je suis seulement humaine.
Grace : Je suis seulement humaine.

Gary : Faites le tapping sur les points des sourcils et dites : Cette émotion de raconter l'histoire ...
Grace : Raconter l'histoire ... pardon ?
Gary : Cette émotion de raconter l'histoire ...
Grace : Cette émotion de raconter l'histoire ...
Gary : Bord de l'oeil. Cette émotion de raconter l'histoire ...
Grace : Cette émotion de raconter l'histoire ...
Gary : Sous l'oeil.
Grace : Cette émotion de raconter l'histoire ...
Gary : Sous le nez.
Grace : Cette émotion de raconter l'histoire ...
Gary : Point du menton.
Grace : Cette émotion de raconter l'histoire ...
Gary : Point de la clavicule.
Grace : Cette émotion de raconter l'histoire ...
Gary : Sous le bras.
Grace : Cette émotion de raconter l'histoire ...

Gary : OK. Comment vous sentez-vous maintenant à propos de raconter l'histoire ?
Grace : Comme je vous l'ai dit, quand vous me l'avez demandé, je n'ai pas de mauvaise sensation concernant le fait de raconter l'histoire. Mais, je veux dire, intellectuellement je n'ai aucun problème concernant le fait de raconter l'histoire. Mais je devine que mon corps ne veut pas raconter l'histoire.
Gary : Apparemment. J'ai aussi noté il y a un moment que vous avez soupiré. Je veux juste vous le faire remarquer. Est-ce que vous soupirez beaucoup ?
Grace : Quand je ne me sens pas bien, je pense que je soupire beaucoup.
Gary : Alors, peut-être que les soupirs que nous avons entendus se rapportaient au fait de ne pas se sentir bien ?
Grace : Oui. Je me sentais super bien hier. Je ne soupirais pas du tout.

Gary : D'accord. Sur une échelle de 0 à 10, comment vous sentez-vous globalement ?
Grace : Aujourd'hui je ne me sens pas bien. En ce moment, je ne me sens pas terriblement bien.
Gary : Et au sujet du vertige ?
Grace : Il est toujours là. Je soupire toujours.
Gary : C'était un 7, puis c'est descendu à 5. Puis je pense que c'est devenu un 4. Est-ce que c'est toujours 4 ?
Grace : Ouais, c'est ce que je dirais.
Gary : Et la sensation de nausée dans l'estomac ?
Grace : Cela va mieux. C'est toujours là.
Gary : OK, très bien.
Grace : Rien n'est complètement parti.

Gary : Répétez ces mots pour moi, OK ? Dites : Papa bat maman.
Grace : Papa bat maman.
Gary : Sur une échelle de 0 à 10, est-ce que l'intensité monte en disant cette phrase ?
Grace : Je ne crois pas.

Gary : Commencez à me raconter l'histoire, voulez-vous ? Il faut que je vérifie qu'une de mes instructions est très claire. Et c'est ceci : dès que vous atteignez une certaine intensité, que ça commence vraiment à vous déranger de raconter cette histoire, même si c'est une intensité légère, vous vous arrêtez immédiatement. Je veux m'assurer que je vous explique bien pourquoi. En contraste, d'autres techniques veulent que vous soyez courageuse et brave et que vous vous forciez à revivre un événement émotionnellement intense. Beaucoup de techniques thérapeutiques font cela. Ici nous sommes à l'opposé. Dès que vous avez la moindre intensité émotionnelle, vous ne devez pas ... Vous voyez, si votre intensité augmente et que vous vous dites : "je vais continuer malgré tout à revivre cela", vous avez manqué une occasion de guérison. C'était quelque chose sur quoi nous voulions faire le tapping tout de suite. D'accord ? Alors, si vous dépassez ce point et que nous n'avons pas fait le tapping sur cela parce que vous pensiez que vous deviez le traverser courageusement, cela veut dire que nous avons manqué une occasion.
Grace : Très juste.
Gary : Etes-vous toujours avec moi ?
Grace : Pour faire les choses bien.

Gary : Oui. Ce qui se passe, dès que vous vous arrivez à ce point, c'est que les méridiens énergétiques de votre corps entrent en dérangement. Ils se détraquent. Leur courant n'est plus régulier. Alors nous voulons faire le tapping quand ça se produit. C'est très important. Si nous dépassons ce point, nous avons manqué quelque chose. D'accord ?
Grace : OK. Plus on parlait de ça, plus je me sentais mal.
Gary : Oh ! C'est intéressant. OK. Et qu'est-ce que vous supposez que ça puisse être ?
Grace : Peut-être parce qu'on est en train d'en parler.
Gary : Et parce que vous allez bientôt vous mettre à raconter l'histoire ?
Grace : Cela se pourrait.

Gary : Tapotez votre point karaté pour moi, voulez-vous ? Et dites ces mots. Je vais changer ces mots un petit peu. Dites-les seulement, que vous y croiyiez ou non. Dites : Même si je suis sur le point de raconter cette histoire ...
Grace : Même si je suis sur le point de raconter cette histoire ...
Gary : Et même s'il semble que ce que mon père a fait à ma mère ...
Grace : Et même s'il semble que ce que mon père a fait à ma mère ...
Gary : Pourrait bien représenter ...
Grace : Pourrait bien représenter ...
Gary : Des choses que je n'aime pas au sujet de moi-même ...
Grace : Des choses que je n'aime pas au sujet de moi-même ...
Gary : Dont peut-être je ne suis même pas consciente ...
Grace : Dont peut-être je ne suis même pas consciente ...
Gary : Cela pourrait déclencher des choses comme la peur ...
Grace : Cela pourrait déclencher des choses comme la peur ...
Gary : La culpabilité ...
Grace : La culpabilité ...
Gary : Le traumatisme ...
Grace : Le traumatisme ...
Gary : Et d'autres choses ...
Grace : Et d'autres choses ...
Gary : Que peut-être je ne voudrais raconter à personne.
Grace : Que peut-être je ne voudrais raconter à personne.
Gary : OK. Peut-être que ce que j'étais en train de regarder ...
Grace : Peut-être que ce que j'étais en train de regarder ...
Gary : Et de vivre ...
Grace : Et de vivre ...
Gary : Etait un miroir de moi-même.
Grace : Etait un miroir de moi-même.
Gary : Cela peut ne pas sembler ainsi.
Grace : Cela peut ne pas sembler ainsi.
Gary : Mais quelque chose fait que je retiens cette émotion en moi.
Grace : Mais quelque chose fait que je retiens cette émotion en moi.
Gary : Elle n'est toujours pas partie.
Grace : Elle n'est toujours pas partie.
Gary : Et pourtant l'événement en lui-même ...
Grace : Et pourtant l'événement en lui-même ...
Gary : S'est passé il y a combien d'années ?
Grace : J'ai 64 ans. Et ça s'est passé quand j'avais peut-être 10 ans.

Gary : Quand vous aviez 10 ans. OK. Continuez à tapoter le point karaté. Même si j'ai eu une certaine perception quand j'avais 10 ans ...
Grace : Même si j'ai eu une certaine perception quand j'avais 10 ans ...
Gary : Je continue de la retenir, 54 ans plus tard ...
Grace : Je continue de la retenir, 54 ans plus tard ...
Gary : Et donc, d'une certaine manière, ...
Grace : Et donc, d'une certaine manière, ...
Gary : Je suis en train d'accepter les conseils ...
Grace : Je suis en train d'accepter les conseils ...
Gary : D'une petite fille de 10 ans.
Grace : D'une petite fille de 10 ans.
Gary : Quoi que ce soit qu'elle ait vécu à ce moment-là ...
Grace : Quoi que ce soit qu'elle ait vécu à ce moment-là ...
Gary : Et peut-être supprimé en même temps ...
Grace : Et peut-être supprimé en même temps ...
Gary : C'est ce que je suis encore en train de vivre.
Grace : C'est ce que je suis encore en train de vivre.
Gary : Et ça ne peut être qu'une fiction.
Grace : Et ça ne peut être que quoi ?
Gary : Une fiction.
Grace : Et ça ne peut être qu'une fiction ?
Gary : Une fiction.
Grace : Une fiction.
Gary : Je ne suis pas du tout dérangée ...
Grace : Je ne suis pas du tout dérangée ...
Gary : Par la guerre du Péloponnèse ...
Grace : Par la guerre du Péloponnèse ?
Gary : La guerre du Péloponnèse ...
Grace : La guerre du Péloponnèse ...
Gary : Qui s'est déroulée il y a des siècles ...
Grace : Qui s'est déroulée il y a des siècles ...
Gary : Et qui a fait beaucoup plus de ravages ...
Grace : Et qui a fait beaucoup plus de ravages ...
Gary : Que tout ce qui s'est passé en ce qui concerne mes parents.
Grace : Que tout ce qui s'est passé en ce qui concerne mes parents.
Gary : Pourtant la guerre du Péloponnèse ...
Grace : Pourtant la guerre du Péloponnèse ...
Gary : Ne m'a rien dit personnellement.
Grace : Ne m'a rien dit personnellement.
Gary : L'affrontement de mes parents ...
Grace : L'affrontement de mes parents ...
Gary : L'a fait.
Grace : L'a fait.
Gary : Et peut-être que c'est ça que je suis en train de traiter.
Grace : Et peut-être que c'est ça que je suis en train de traiter.

Gary : D'accord. Maintenant, faites le tapping entre les sourcis et dites : Quoi que ce soit que je traite ici ...
Grace : Quoi que ce soit que je traite ici ...
Gary : Bord externe de l'oeil. Le vrai problème ...
Grace : Excusez-moi ?
Gary : Bord externe de l'oeil. Le vrai problème ...
Grace : Le vrai problème ...
Gary : Sous l'oeil. C'est ce que je ne veux pas regarder ...
Grace : C'est ce que je ne veux pas regarder ...
Gary : Sous le nez. Toute culpabilité que je puisse avoir ici.
Grace : Toute culpabilité que je puisse avoir ici.
Gary : Point du menton. Tout ce que je peux avoir fait qui soit en parallèle avec ce que mon père faisait.
Grace : Tout ce que je peux avoir fait qui soit en parallèle avec ce que mon père faisait.
Gary : Point des clavicules. Le gros problème ici ...
Grace : Le gros problème ici ...
Gary : Et sous le bras. C'est d'être claire au sujet de là d'où je viens.
Grace : C'est d'être claire au sujet de là d'où je viens.

Gary : OK.
Grace : Ouh ! C'est énorme.
Gary : Qu'est-ce que ce "Ouh!" veut dire, en dehors de "c'est énorme ?"
Grace : C'est que ça devient exact ... on arrive à l'essentiel.
Gary : OK. On a dit une certaine vérité ici.
Grace : Ouais. C'est juste.
(A SUIVRE)
(traduit de la page du site en anglais :
http://www.emofree.com/transcripts/grace_intro.htm?WT.seg_1=N_Jun20_Tip2** )
*

EFT 2-Transcription d'une session complète : "Papa-bat-maman" suite et fin

DEUXIEME PARTIE de la retranscription d'une séance complète par Gary Craig dans le site emofree.com

Séance avec Grace : "PAPA-BAT-MAMAN" (suite)

Il s'agit d'une séance qui s'est déroulée au téléphone et n'a duré qu'une heure. En voici la fin. Le texte étant très long il a été coupé en deux pour le serveur.

(traduit de la page du site en anglais :
http://www.emofree.com/transcripts/grace_intro.htm?WT.seg_1=N_Jun20_Tip2**
)

Gary : OK, on a dit une certaine vérité ici.
Grace : OK. Exact.
Gary : OK.
Grace : Je ne sais pas quelle est la vérité, mais, je veux dire, c'est sûrement en train de me demander la vérité.
Gary : Ouais. Eh ! bien, vous êtes en train d'avoir une réaction émotionnelle à tout cela, ce qui veut dire qu'il y a là quelque chose de vrai.
Grace : Exact.
Gary : Que vous puissiez ou non arriver à zéro sur ce point.
Grace : Exact. J'aimerais sûrement connaître la vérité. Peut-être qu'alors je pourrais me sentir réellement beaucoup mieux tout le temps.

Gary : OK. Tapotez le point karaté. Même si je ne connais pas la vérité ...
Grace : Même si je ne connais pas la vérité ...
Gary : Et que je ne l'ai pas encore laissée arriver jusquà moi ...
Grace : Et que je ne l'ai pas encore laissée arriver jusquà moi ...
Gary : Je m'accepte profondément et infiniment.
Grace : Je m'accepte profondément et infiniment.
Gary : Même si je bloque la vérité ...
Grace : Même si je bloque la vérité ...
Gary : Parce que je ne veux pas réellement la voir ...
Grace : Parce que je ne veux pas réellement la voir ...
Gary : Et que je préfère avoir tous ces problèmes physiques au lieu de la vérité ...
Grace : Et que je préfère avoir tous ces problèmes physiques au lieu de la vérité ...
Gary : Je m'accepte profondément et infiniment.
Grace : Je m'accepte profondément et infiniment.

Gary : Dites ceci pour moi : Personne ne m'aime.
Grace : Personne ne m'aime.
Gary : Est-ce que cela sonne vrai ?
Grace : Assez vrai.
Gary : Depuis combien de temps ça dure ?
Grace : Oh ! mon Dieu. Depuis la mort de maman.
Gary : C'était quand vous aviez 16 ans.
Grace : Oui.

Gary : OK. Tapotez le point karaté. Et cela peut vous paraître inconfortable, mais restez avec moi, voulez-vous, s'il vous plaît ?
Grace : Ouais.
Gary : Dites : Même si je me suis sentie seule depuis l'âge de 16 ans...
Grace : Même si je me suis sentie seule depuis l'âge de 16 ans...
Gary : Est-ce que c'est vrai, d'ailleurs ?
Grace : Si je me suis sentie seule depuis l'âge de 16 ans ? Oui, c'est vrai.
Gary : C'est vrai. OK. Dites : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : La solitude est un travail intérieur.
Grace : La solitude est un travail intérieur.
Gary : Je suis entourée de gens.
Grace : Je suis entourée de gens.
Gary : Ils vivent autour de moi.
Grace : Ils vivent autour de moi.
Gary : Ils travaillent autour de moi.
Grace : Ils travaillent autour de moi.
Gary : Je les vois dans les centres commerciaux.
Grace : Je les vois dans les centres commerciaux.
Gary : Dans les magasins d'alimentation ...
Grace : Dans les magasins d'alimentation ...
Gary : Ils sont tout autour de moi.
Grace : Ils sont tout autour de moi.
Gary : Je ne suis pas vraiment seule ...
Grace : Je ne suis pas vraiment seule ...
Gary : Sauf pour mon travail intérieur ...
Grace : Sauf pour mon travail intérieur ...
Gary : Avec le fait d'être seule.
Grace : Avec le fait d'être seule.
Gary : Ma mère était mon lien ...
Grace : Ma mère était mon lien ...
Gary : Elle était ma liaison ...
Grace : Elle était ma liaison ...
Gary : Et quand elle est morte ...
Grace : Et quand elle est morte ...
Gary : Je n'ai peut-être pas reconstruit un autre lien.
Grace : Je n'ai peut-être pas reconstruit un autre lien.

Gary : C'est vrai jusqu'à combien, ce qu'on vient de dire ?
Grace : 100 pour cent.
Gary : OK. D'accord. Et peut-être que ce n'était pas mon père après tout ...
Grace : Et peut-être que ce n'était pas mon père après tout ...
Gary : Ni le fait qu'il battait ma mère ...
Grace : Ni le fait qu'il battait ma mère ...
Gary : Qui est la cause de tout ceci.
Grace : Qui est la cause de tout ceci.
Gary : C'est la distance que je ressens ...
Grace : C'est la distance que je ressens ...
Gary : Depuis que ma mère est morte.
Grace : Depuis que ma mère est morte.
Gary : Je m'aime et je me pardonne.
Grace : Je m'aime et je me pardonne.
Gary : J'aime ma mère.
Grace : J'aime ma mère. C'est vrai.
Gary : Et je suis prête à m'abandonner à cela. Continuez.
Grace : Et je suis prête m'abandonner à cela.

Gary : Faites le tapping entre les yeux. Points des sourcils. Et dites : Mon travail intérieur solitaire.
Grace : Mon travail intérieur solitaire.
Gary : Côté de l'oeil. Aimer les autres.
Grace : Aimer les autres.
Gary : Sous l'oeil. L'amour est un travail intérieur.
Grace : L'amour est un travail intérieur.
Gary : Sous le nez. Ceux qui s'attendent à recevoir l'amour des autres le cherchent au mauvais endroit.
Grace : Ceux qui ... Non.
Gary : Ceux qui s'attendent à recevoir l'amour des autres le cherchent au mauvais endroit.
Grace : Ceux qui s'attendent à recevoir l'amour des autres le cherchent au mauvais endroit.
Gary : OK. Point du menton. L'amour est quelque chose qu'on irradie.
Grace : L'amour est quelque chose qu'on irradie.
Gary : Point de la clavicule. Quand on émane son amour, c'est là que l'amour revient.
Grace : Quand on émane son amour, c'est là que l'amour revient.
Gary : Enfin, sous le bras. Dites : L'amour est le travail intérieur que je n'ai pas encore appris à faire.
Grace : L'amour est le travail intérieur que je n'ai pas encore appris à faire.

Gary : OK. Tapotez entre les yeux. Dites : Ce reste d'émotion.
Grace : Ce reste d'émotion.
Gary : Côté de l'oeil. Ce reste d'émotion.
Grace : Ce reste d'émotion.
Gary : Sous l'oeil.
Grace : Ce reste d'émotion.
Gary : Sous le nez.
Grace : Ce reste d'émotion.
Gary : Point du menton.
Grace : Ce reste d'émotion.
Gary : Point de la clavicule.
Grace : Ce reste d'émotion.
Gary : Sous le bras.
Grace : Ce reste d'émotion.

Gary : Comment ça va ?
Grace : Je me sens mieux. Ouais, je me sens mieux. Vous savez quoi, Gary ? Je sais que c'est mon problème. Je ne sais seulement pas comment le traiter.
Gary : Bien, c'est ça que ça concerne. D'abord, on doit être suffisamment détective pour creuser jusqu'à découvrir le vrai problème. Nous étions en train de parler de ce sujet, quand votre père battait votre mère. Et bien sûr, c'est un événement traumatique. Quand vous assistez à cela vous avez 10 ans. Bien sûr, cela émerge. Mais le vrai problème n'est pas forcément ce seul événement. Cela peut être ce que cet événement signifie pour vous. Et si cela signifie pour vous que votre mère était votre seul lien à l'amour, ce que j'en déduis c'est qu'au moins cela fait partie du problème ...

Grace : C'est cela. Je n'ai jamais plus aimé personne depuis.
Gary : OK.
Grace : Pas avec cette profondeur de sentiment.
Gary : OK.
Grace : Je veux dire, j'ai des enfants. J'ai eu un mari, j'ai divorcé. Mais je n'ai jamais ressenti cette intensité de sentiment depuis que ma mère est morte.
Gary : Si votre mère était assise près de vous en ce moment, vous conseillant quoi faire, qu'est-ce qu'elle vous dirait ?
Grace : Qu'est-ce qu'elle dirait au sujet du fait que je ne me sens pas bien ?
Gary : Qu'est-ce qu'elle vous conseillerait de faire au sujet de l'amour en ce moment ?
Grace : Eh bien, elle me dirait d'aimer. D'être une personne aimante. D'aimer quelqu'un d'autre, ce qui est presque impossible pour moi.

Gary : Vous avez dit impossible. C'est un mot intéressant. Parce que le mot impossible veut dire qu'on tire le rideau, que la chose ne peut pas être faite. Il n'y a aucun moyen possible de seulement apprendre à le faire. Il n'y a aucun moyen. C'est un mot intéressant.
Grace : J'ai ... Je ressens mon coeur comme une pierre.
Gary : Ah ! Comment est-ce que vous aimeriez le ressentir au lieu de cela ?
Grace : Ouvert et chaud et vivant.

Gary : OK. Tapotez le point karaté pour moi, OK ? Même si je ressens mon coeur comme une pierre ...
Grace : Même si je ressens mon coeur comme une pierre ...
Gary : Il est réellement chaud et ouvert et vivant ...
Grace : Il est réellement chaud et ouvert et vivant ...
Gary : Comme tous les autres coeurs.
Grace : Comme tous les autres coeurs.
Gary : Si on m'ouvrait la poitrine ...
Grace : Si on m'ouvrait quoi ?
Gary : Ma poitrine ...
Grace : Ma poitrine ...
Gary : On n'y trouverait pas vraiment ...
Grace : On n'y trouverait pas vraiment ...
Gary : Une pierre.
Grace : Une pierre.
Gary : Il n'y a pas de pierre dans mon coeur.
Grace : Il n'y a pas de pierre dans mon coeur.
Gary : C'est une métaphore que j'utilise.
Grace : C'est une métaphore que j'utilise.
Gary : Je n'ai pas été ouverte à l'amour.
Grace : Je n'ai pas été ouverte à l'amour.
Gary : C'est pourquoi je ne l'ai pas trouvé.
Grace : C'est pourquoi je ne l'ai pas trouvé.
Gary : Il est encore là.
Grace : Il est encore là.
Gary : Il est toujours là.
Grace : Il est toujours là.
Gary : Tout le monde a le choix ...
Grace : Tout le monde a le choix ...
Gary : De faire quelque chose de bien ...
Grace : De faire quelque chose de bien ...
Gary : Et de voir quelque chose de bien dans les gens autour de soi.
Grace : Et de voir quelque chose de bien dans les gens autour de soi.
Gary : Nous pouvons choisir de voir leurs défauts ...
Grace : Nous pouvons choisir de voir leurs défauts ...
Gary : Et leurs fragilités ...
Grace : Et leurs fragilités ...
Gary : Ou bien nous pouvons voir l'amour qui les a créés.
Grace : Ou bien nous pouvons voir l'amour qui les a créés.
Gary : Entre les sourcils, dites : Voir l'amour qui a créé chaque personne ...
Grace : Pardon ?
Gary : Entre les sourcils : Voir l'amour qui a créé chaque personne ...
Grace : Voir l'amour qui a créé chaque personne ...
Gary : Côté de l'oeil. Voir l'amour qui a créé mon père ...
Grace : Voir l'amour qui a créé mon père ...
Gary : Et qu'il a refusé ...
Grace : Et qu'il a refusé ...
Gary : Et que je refuse.
Grace : Et que je refuse.
Gary : Sous l'oeil. Voir l'amour autour de moi.
Grace : Voir l'amour autour de moi.
Gary : Sous le nez. Voir l'amour autour de moi.
Grace : Voir l'amour autour de moi.
Gary : Point du menton. Transformer mon coeur de pierre en réceptacle d'amour.
Grace : Transformer mon coeur de pierre en réceptacle d'amour.
Gary : Point de la clavicule. L'amour dans mon coeur.
Grace : L'amour dans mon coeur.
Gary : Sous le bras. L'amour dans mon coeur.
Grace : L'amour dans mon coeur.

Gary : Comment vous sentez-vous maintenant ?
Grace : Beaucoup mieux. Je me sens réellement beaucoup mieux. Je ne peux pas y croire. Vous savez quoi, Gary ? J'ai 64 ans. Tout le monde pense que je suis la personne au monde la plus chaleureuse, la plus ouverte et la plus aimante. Il n'y a que vous et moi qui savez que je ne suis pas comme ça. Mais je suis la plus grande actrice au monde. Je devrais être à Hollywood. Et vous avez touché dans le mille, dans cette seule conversation téléphonique. Vous avez coupé tout droit jusqu'au problème. Je ne peux pas y croire.

Gary : Je suis un vilain petit démon, n'est-ce pas ? Tapotez le point karaté et dites : Même si je suis une grande actrice ...
Grace : Même si je suis une grande actrice ...
Gary : Et que j'ai cette façade merveilleuse ...
Grace : Et que j'ai cette façade merveilleuse ...
Gary : Tous les gens que je connaîs sont comme ça aussi.
Grace : Tous les gens que je connaîs sont comme ça aussi.
Gary : Nous vivons dans l'illusion ...
Grace : Nous vivons dans l'illusion ...
Gary : D'être des corps séparés ...
Grace : D'être des corps séparés ...
Gary : Qui courent dans tous les sens et entrent en compétition ...
Grace : Qui courent dans tous les sens et entrent en compétition ...
Gary : Avec des noms différents et des comptes en banque différents ...
Grace : Avec des noms différents et des comptes en banque différents ...
Gary : Et d'autres choses qui prouvent que nous sommes séparés ...
Grace : Et d'autres choses qui prouvent que nous sommes séparés ...
Gary : Et nous ne reconnaissons pas vraiment ...
Grace : Et nous ne reconnaissons pas vraiment ...
Gary : Que c'est l'amour qui nous relie tous.
Grace : Que c'est l'amour qui nous relie tous.
Gary : Et que c'est la source spirituelle ...
Grace : Et que c'est la source spirituelle ...
Gary : Que pratiquement tout le monde refuse à un degré quelconque.
Grace : Que pratiquement tout le monde refuse à un degré quelconque.
Gary : Si nous pouvions seulement lâcher notre résistance à l'amour ...
Grace : Si nous pouvions seulement lâcher notre résistance à l'amour ...
Gary : La plupart de nos problèmes ...
Grace : La plupart de nos problèmes ...
Gary : Disparaîtraient simplement.
Grace : Disparaîtraient simplement.
Gary : L'amour est une reconnaissance ...
Grace : L'amour est une reconnaissance ...
Gary : Personne n'a un coeur de pierre.
Grace : Personne n'a un coeur de pierre.
Gary : Si c'était le cas, les gens seraient morts.
Grace : Si c'était le cas, les gens seraient morts.
Gary : Parce que les coeurs de pierre ne battent pas.
Grace : Parce que les coeurs de pierre ne battent pas.
Gary : Mon coeur bat.
Grace : Mon coeur bat.
Gary : Et à chaque battement je pourrais reconnaître l'amour.
Grace : Et à chaque battement je pourrais reconnaître l'amour.
Gary : Et je pourrais même trouver quelque chose à faire avec mes enfants ...
Grace : Et je pourrais même trouver quelque chose à faire avec mes enfants ...
Gary : Qui leur prouverait mon amour ...
Grace : Qui leur prouverait mon amour ...
Gary : Pas seulement à un niveau cosmétique ...
Grace : Pas seulement à un niveau cosmétique ...
Gary : Mais je veux dire, réellement trouver quelque chose pour me relier à eux.
Grace : Mais je veux dire, réellement trouver quelque chose pour me relier à eux.
Gary : Il y a un poème que je pourrais écrire,
Grace : Il y a un poème que je pourrais écrire,
Gary : Ou une histoire que je pourrais raconter,
Grace : Ou une histoire que je pourrais raconter,
Gary : Ou une chanson que je pourrais chanter,
Grace : Ou une chanson que je pourrais chanter,
Gary : Ou une main que je pourrais tenir,
Grace : Ou une main que je pourrais tenir,
Gary : Comme je ne l'ai jamais fait avant,
Grace : Comme je ne l'ai jamais fait avant,
Gary : Qui pourrait leur communiquer, et pas seulement à eux ...
Grace : Qui pourrait leur communiquer, et pas seulement à eux ...
Gary : Mais à moi ...
Grace : Mais à moi ...
Gary : Aussi ...
Grace : Aussi ...
Gary : Ce qu'est l'amour.
Grace : Ce qu'est l'amour.

Gary : OK. Tapotez entre les sourcils. Reconnaître ce qu'est l'amour
Grace : Reconnaître ce qu'est l'amour
Gary : Côté de l'oeil. Reconnaître ce qu'est l'amour
Grace : Reconnaître ce qu'est l'amour
Gary : Sous l'oeil. Reconnaître ce qu'est l'amour
Grace : Reconnaître ce qu'est l'amour
Gary : Sous le nez. Reconnaître ce qu'est l'amour
Grace : Reconnaître ce qu'est l'amour
Gary : Point du menton.
Grace : Reconnaître ce qu'est l'amour
Gary : Point de la clavicule.
Grace : Reconnaître ce qu'est l'amour
Gary : Et sous le bras.
Grace : Reconnaître ce qu'est l'amour

Gary : Comment va votre mal de tête ?
Grace : Tout va mieux. Tout est beaucoup mieux.
Gary : OK. Moi, j'ai la formation et l'expérience d'un ingénieur ... Alors j'ai ce petit truc des chiffres dans le cerveau gauche. D'une certaine manière, j'ai besoin de chiffres.
Grace : Je suis désolée, Gary.
Gary : Commençons avec le mal de tête. Quand nous avons arrêté avec ce mal de tête il était à 3, à un moment.
Grace : Exact.
Gary : Est-il toujours à 3 ?
Grace : Je dirais qu'il est à 2.
Gary : Et concernant le vertige ?
Grace : Le vertige est probablement à 2. Je dirais que tout est à 2.
Gary : Tout est à 2.
Grace : Tout est encore là, c'est seulement beaucoup moins intense.
Gary : Je pense que nous avons commencé avec quelque chose comme 6, 7 ou 8, quelque chose comme ça.
Grace : C'est vrai. C'est merveilleux.

Gary : OK. Eh ! bien, nous n'en avons pas fini. Il y a autre chose ... Vous avez encore quelques manifestations physiques, etc., et ce que j'aimerais que vous fassiez maintenant, néanmoins, c'est que vous racontiez l'histoire de ce que votre père faisait avec votre mère. Voulez-vous faire ça pour moi ?
Grace : Bien sûr.
Gary : Souvenez-vous, dès que vous atteignez une intensité, vous vous arrêtez immédiatement. OK ? Alors, qu'est-ce qui s'est passé ?
Grace : OK. Je dormais, et soudain j'ai été réveillée par toutes sortes de bruits dans la maison.
Gary : OK. Dès maintenant je vous ai à 3. Est-ce que je suis correct ?
Grace : Ouais.

Note : Ici, ce que je fais c'est que je me branche sur elle et que je regarde le thermomètre métaphorique que j'ai créé dans ma vision mentale. Ce processus est expliqué en détail dans les vidéos "Steps toward becoming the Ultimate Therapist". Le thermomètre me dit à quelle intensité elle est. C'est purement intuitif, bien sûr, et pour beaucoup de gens c'est de la "pataphysique". Néanmoins, tout le monde peut le faire. Même les sceptiques. Tout ce qu'ils ont à faire c'est pratiquer et développer suffisamment d'expérience pour avoir confiance en leur capacité. Nous l'avons tous.

Gary : Alors vous voulez arrêter ici. Vous avez eu une certaine intensité, n'est-ce pas ?
Grace : Très juste.
Gary : Ce que vous ne savez pas, c'est que j'utilise mon intuition. J'ai un petit thermomètre dans la tête. Il va de 0 à 10. Quels étaient ces bruits ?
Grace : Des cris. Et, vous savez, des bruits sourds.

Gary : OK. Tapotez le point karaté. Même si j'ai entendu ces cris et ces bruits sourds ...
Grace : Même si j'ai entendu ces cris et ces bruits sourds ...
Gary : Et que je ne savais pas ce que c'était ...
Grace : Et que je ne savais pas ce que c'était ...
Gary : Et que peut-être ça m'a fait peur ...
Grace : Et que peut-être ça m'a fait peur ...
Gary : Je m'accepte complètement et profondément.
Grace : Je m'accepte complètement et profondément.
Gary : Les adultes font ce qu'ils font ...
Grace : Les adultes font ce qu'ils font ...
Gary : J'avais seulement 10 ans.
Grace : J'avais seulement 10 ans.
Gary : Je m'aime et je me pardonne mes réactions.
Grace : Je m'aime et je me pardonne mes réactions.
Gary : Entre les sourcils. Ces cris et ces bruits sourds.
Grace : Ces cris et ces bruits sourds.
Gary : Côté de l'oeil. Ma réaction ...
Grace : Ma réaction ...
Gary : Sous l'oeil. Ces cris et ces bruits sourds.
Grace : Ces cris et ces bruits sourds.
Gary : Sous le nez. Ma réaction ...
Grace : Ma réaction ...
Gary : Point du menton. Ces cris et ces bruits sourds.
Grace : Ces cris et ces bruits sourds.
Gary : Point de la clavicule. Ma réaction ...
Grace : Ma réaction ...
Gary : Sous le bras. Ces cris et ces bruits sourds.
Grace : Ces cris et ces bruits sourds.
Gary : Dites ceci pour moi : J'ai entendu tout ces cris et tous ces bruits sourds.
Grace : J'ai entendu tout ces cris et tous ces bruits sourds.

Gary : Maintenant, à quel chiffre est-ce que vous arrivez ?
Grace : Pas beaucoup.
Gary : Continuez l'histoire.
Grace : Donc j'ai entendu tous ces cris et ces bruits sourds. Et j'étais couchée, tout en les écoutant. Et alors j'ai réalisé ce que c'était et je me suis levée, j'ai quitté ma chambre et j'ai marché dans le couloir. Et j'ai vu ma mère.
Gary : Quand vous avez dit "le couloir", j'ai eu un 6. L'avez-vous remarqué ?
Grace : Vous voulez dire quand je suis sortie de la chambre ?
Gary : Quand vous avez dit : Quand j'ai marché dans le couloir. Au moment où vous l'avez dit, mon petit thermomètre est monté à 6. Il n'est pas toujours exact.
Grace : Et pourquoi ça ? Pourquoi est-ce que vous diriez ça ?
Gary : Parce que je me suis branché sur vous. Et c 'est ça que j'ai obtenu.
Grace : C'est désaccordé.
Gary : D'accord. Cela ne me donne pas raison. Je suis là en train de vous questionner parce que je dois m'assurer que nous nous arrêtons aux bons endroits. J'ai eu un 6 pour une raison quelconque.
Grace : Peut-être que c'est la vue. Parce que quand je suis sortie, les bruits sont devenus plus forts et j'étais pleinement réveillée cette fois-ci. Peut-être que c'était quand l'idée de ce qui se passait m'a frappée. Cela faisait assez peur.
Gary : Cela faisait peur à ce moment-là. Je m'occupe de votre réponse émotionnelle en ce moment alors que vous vous êtes branchée sur ce moment-là.
Grace : Eh ! bien, j'ai à nouveau le vertige et la nausée.
Gary : A cause de quoi ?
Grace : Je devine que c'est parce que nous en parlons. Le fait de le voir. D'y penser.

Note : C'est ce que je voulais dire en mentionnant qu'elle était à 6. Je ne pense pas qu'elle ait compris ce que j'avais dit précédemment au sujet du thermomètre. Néanmoins, j'ai capté son intensité et ainsi nous continuons.

Gary : OK. Tapotez le point karaté. Même si j'ai vu ce que j'ai vu ...
Grace : Même si j'ai vu ce que j'ai vu ...
Gary : Et que je ne savais pas comment l'interpréter ...
Grace : Et que je ne savais pas comment l'interpréter ...
Gary : Parce que j'avais seulement les expériences ...
Grace : Parce que j'avais seulement les expériences ...
Gary : D'une petite fille de 10 ans,
Grace : D'une petite fille de 10 ans,
Gary : Je m'accepte complètement et profondément.
Grace : Je m'accepte complètement et profondément.
Gary : Je laisse aller mon père avec ses gros besoins.
Grace : Je laisse aller mon père avec ses gros besoins.
Gary : Même si ce n'était pas drôle pour ma mère.
Grace : Même si ce n'était pas drôle pour ma mère.
Gary : Qui était mon vrai lien à l'amour.
Grace : Qui était mon vrai lien à l'amour.
Gary : Du moins, c'est ce que je pensais.
Grace : Du moins, c'est ce que je pensais.
Gary : Tapotez le point des sourcils. Voir ce que j'ai vu ...
Grace : Voir ce que j'ai vu ...
Gary : Côté de l'oeil. Pardonner.
Grace : Pardonner.
Gary : Sous l'oeil. Accepter que cela soit.
Grace : Accepter que cela soit.
Gary : Sous le nez. Mon père faisait du mieux qu'il pouvait étant donné ses propres origines ...
Grace : Mon père faisait du mieux qu'il pouvait étant donné ses propres origines ...
Gary : Et ses croyances ...
Grace : Et ses croyances ...
Gary : Et les choses qu'on lui avait enseignées ...
Grace : Et les choses qu'on lui avait enseignées ...
Gary : Et les expériences qu'il avait eues ...
Grace : Et les expériences qu'il avait eues ...
Gary : En grandissant.
Grace : En grandissant.
Gary : Point du menton. Laisser mon père être.
Grace : Laisser mon père être.
Gary : Point de la clavicule. Me détacher de tout cela.
Grace : Me détacher de tout cela.
Gary : Ce sont seulement des chose que les gens font.
Grace : Ce sont seulement des chose que les gens font.
Gary : Elles peuvent ne pas me plaire.
Grace : Elles peuvent ne pas me plaire.
Gary : Mais il y a des gens qui font ces choses.
Grace : Mais il y a des gens qui font ces choses.
Gary : L'enveloppe de pierre qui entoure mon coeur ...
Grace : L'enveloppe de pierre qui entoure mon coeur ...
Gary : Je la laisse s'écrouler.
Grace : Je la laisse s'écrouler.
Gary : Et je laisse le coeur battant la remplacer.
Grace : Et je laisse le coeur battant la remplacer.
Gary : Et j'envoie à mon père la seule chose dont il ait toujours eu besoin ...
Grace : Et j'envoie à mon père la seule chose dont il ait toujours eu besoin ...
Gary : Et dont moi aussi j'ai toujours eu besoin,
Grace : Et dont moi aussi j'ai toujours eu besoin,
Gary : Et c'est l'amour.
Grace : Et c'est l'amour.
Gary : Sous le bras. J'envoie de l'amour.
Grace : J'envoie de l'amour.

Gary : Faites-moi plaisir maintenant, si vous voulez. Et écoutez bien mes instructions avant de le faire. Ce que j'aimerais que vous fassiez, c'est que vous fermiez les yeux dans un moment. Dans un moment, pas tout de suite. Et ensuite, que vous imaginiez de façon très vivante ce que vous avez vu, avec tous les détails. Et au moment où vous avez une intensité, vous me le dites. OK ? Vous vous arrêtez. Mais je veux voir comment vous faites cela. Alors allez-y maintenant. Et si vous avez une intensité, arrêtez-vous immédiatement et dites-le moi. Allez-y.
Grace : Je trouve ça très dérangeant.
Gary : Donnez-moi le chiffre auquel vous arrivez.
Grace : C'est un 8.
Gary : Mettez des mots autour de ce qui vous a dérangée.
Grace : Je pouvais entendre le bruit et les cris provenant de mon père qui étranglait ma mère et la cognait contre le mur. Et c'est une minuscule, minuscule personne d'un mètre cinquante et 45 kilos...
Gary : Et qu'est-ce que cela voulait dire pour vous ?
Grace : Cela voulait dire qu'il était en train de la tuer, de me la prendre.
Gary : Il la faisait partir loin de vous ?
Grace : Exact.
Gary : Comment votre mère est-elle morte, justement ?
Grace : Maladie rénale. Elle est tombée malade le samedi et elle était morte le vendredi suivant. Et nous n'avions jamais su qu'elle était malade.

Gary : Tapotez le point karaté. Même si mon père ...
Grace : Même si mon père ...
Gary : Etait en train de me prendre ma mère ...
Grace : Etait en train de me prendre ma mère ...
Gary : Ce qu'il emmenait loin de moi en réalité ...
Grace : Ce qu'il emmenait loin de moi en réalité ...
Gary : C'était ma seule liaison, à ce moment-là, ...
Grace : C'était ma seule liaison, à ce moment-là, ...
Gary : A l'amour.
Grace : A l'amour.
Gary : Si on enlève cela il n'y a plus rien pour Grace.
Grace : Si on enlève cela il n'y a plus rien pour Grace.
Gary : Est-ce que c'est vrai ?
Grace : Oui.
Gary : OK. Depuis j'ai vécu pendant des dizaines d'années ...
Grace : Depuis j'ai vécu pendant des dizaines d'années ...
Gary : Il doit y avoir quelque chose qui se passe ici ...
Grace : Il doit y avoir quelque chose qui se passe ici ...
Gary : Parce qu'il n'a pas vraiment tout emporté ...
Grace : Parce qu'il n'a pas vraiment tout emporté ...
Gary : C'était seulement ma perception.
Grace : C'était seulement ma perception.
Gary : Ce qui s'est passé, c'est que j'ai tout donné ...
Grace : Ce qui s'est passé, c'est que j'ai tout donné ...
Gary : A ma mère dans ces circonstances ...
Grace : A ma mère dans ces circonstances ...
Gary : Et que j'ai eu l'impression que cela disparaissait ...
Grace : Et que j'ai eu l'impression que cela disparaissait ...
Gary : Et n'était plus du tout sous mon contrôle.
Grace : Et n'était plus du tout sous mon contrôle.
Gary : Je pourrais m'asseoir ...
Grace : Je pourrais m'asseoir ...
Gary : Et écrire une lettre à mon père.
Grace : Et écrire une lettre à mon père.
Gary : Et je pourrais passer derrière ce qu'il était en train de faire ...
Grace : Et je pourrais passer derrière ce qu'il était en train de faire ...
Gary : Et je me rappellerais pourquoi il le faisait ...
Grace : Et je me rappellerais pourquoi il le faisait ...
Gary : A partir de ce que je connais de ses origines ...
Grace : A partir de ce que je connais de ses origines ...
Gary : Et de ses propres parents ...
Grace : Et de ses propres parents ...
Gary : Et de ses propres frustrations ...
Grace : Et de ses propres frustrations ...
Gary : Et de sa perception de ce que la société lui avait fait ...
Grace : Et de sa perception de ce que la société lui avait fait ...
Gary : Et de ce que les autres gens lui avaient fait ...
Grace : Et de ce que les autres gens lui avaient fait ...
Gary : Et comment il était obligé d'arrondir les angles ...
Grace : Et comment il était obligé d'arrondir les angles ...
Gary : Ou de réagir d'une manière ou d'une autre ...
Grace : Ou de réagir d'une manière ou d'une autre ...
Gary : A ce qui était son propre travail intérieur.
Grace : A ce qui était son propre travail intérieur.
Gary : C'était effrayant pour une petite fille de 10 ans.
Grace : C'était effrayant pour une petite fille de 10 ans.
Gary : Ce serait effrayant pour une personne de 30 ans.
Grace : Ce serait effrayant pour une personne de 30 ans.
Gary : Mais si je lui écrivais, dans cette lettre, que je comprenais vraiment ...
Grace : Mais si je lui écrivais, dans cette lettre, que je comprenais vraiment ...
Gary : Je veux dire, si j'avais REELLEMENT compris ...
Grace : Je veux dire, si j'avais REELLEMENT compris ...
Gary : Et si je savais d'où il venait ...
Grace : Et si je savais d'où il venait ...
Gary : Et si je savais que cette lettre représentait l'amour ...
Grace : Et si je savais que cette lettre représentait l'amour ...
Gary : Mon amour pour lui ...
Grace : Mon amour pour lui ...
Gary : L'amour qu'il était incapable de me donner ...
Grace : L'amour qu'il était incapable de me donner ...
Gary : Ni même, dans ce cas, de donner à quiconque ...
Grace : Ni même, dans ce cas, de donner à quiconque ...
Gary : Je m'accepte complètement et profondément.
Grace : Je m'accepte complètement et profondément.
Gary : Je fais un petit trou dans l'enveloppe de pierre ...
Grace : Je fais un petit trou dans l'enveloppe de pierre ...
Gary : Et je laisse mon père s'y glisser.
Grace : Et je laisse mon père s'y glisser.
Gary : Et je laisse s'écrouler la pierre.
Grace : Et je laisse s'écrouler la pierre. C'est tellement adorable.
Gary : Alors je peux soit imiter l'amour de ma mère ...
Grace : Alors je peux soit imiter l'amour de ma mère ...
Gary : Ou le garder enchâssé dans la pierre.
Grace : Ou le garder enchâssé dans la pierre.
Gary : C'est mon choix.
Grace : C'est mon choix.
Gary : Cela a toujours été mon choix.
Grace : Cela a toujours été mon choix.
Gary : Je n'ai plus à avoir peur des choses.
Grace : Je n'ai plus à avoir peur des choses.
Gary : Je n'ai plus dix ans.
Grace : Je n'ai plus dix ans.

Gary : OK. Entre les sourcils. Ecrire cette adorable lettre à mon père.
Grace : Ecrire cette adorable lettre à mon père.
Gary : Côté de l'oeil. Voir l'amour en mon père.
Grace : Voir l'amour en mon père.
Gary : Sous l'oeil. Mon père était incapable d'aimer.
Grace : Mon père était incapable d'aimer.
Gary : Sous le nez. Continuer l'amour de ma mère.
Grace : Continuer l'amour de ma mère.
Gary : Point de la clavicule. La même chose.
Grace : Continuer l'amour de ma mère.
Gary : Sous le bras. La même chose.
Grace : Continuer l'amour de ma mère.

Gary : Comment ça va maintenant ?
Grace : Eh ! bien, je dirais mieux. J'ai un peu de mal de tête résiduel. Peut-être un 2. Je ne peux pas comprendre comment ... Est-ce que tout le monde a les mêmes problèmes ? Parce que je ne peux pas comprendre comment, après un seul coup de téléphone avec vous, vous connaissez tout mon problème. C'est stupéfiant.
Gary : Eh ! bien, je ne sais pas si tout le monde a les mêmes ... Ouais, d'une certaine façon tout le monde a le même problème. Mais c'est seulement ma propre philosophie. OK ? Le problème ultime pour nous tous est relié à notre manque de bases spirituelles. On ne nous a simplement pas appris cela à l'école, etc. Je ne sais pas. Nous ne faisons qu'un, c'est mon point de vue, Grace, nous sommes un seul être. Et le fait que je puisse me brancher sur vous en est seulement la preuve. Vous savez, la seule question c'est d'essayer de le faire. Vous voyez, vous avez la sensation que votre coeur, ou votre amour, est encastré dans la pierre. Mauvaise métaphore, parce qu'on ne peut pas sortir d'un encastrement dans la pierre. Nous pourrions l'envelopper dans de la cellophane, je suppose. Si vous voulez utiliser une métaphore, autant utiliser celle-la.

Grace : C'est seulement ... Je ne peux pas croire, comme je vous l'ai dit, que vous ayez traversé tout cela d'un bout à l'autre et que, même au téléphone, vous soyez arrivée jusqu'au coeur du problème.
Gary : Métaphore intéressante. Le coeur du problème.
Grace : Exactement.

Gary : Nous n'avons pas terminé. Mais vous voyez, ce que nous avons fait ici c'est de vous donner une idée pour que vous compreniez jusqu'où on peut aller avec ce processus. Je voudrais aussi vous faire remarquer qu'en comparaison avec d'autres procédures que vous avez utilisées, l'EMDR dans ce cas, il y avait ... bien qu'une partie du processus n'ait pas été très drôle pour vous, cela a été relativement peu douloureux. Relativement. Mais est-ce que je m'exprime correctement ?
Grace : Je dirais que c'est vrai. Quand j'ai eu ma séance d'EMDR à Chicago, cela m'a pris une heure et ensuite je me suis effondrée complètement.
Gary : Vous voulez dire que vous avez eu beaucoup de problèmes ?
Grace : Exact.
Gary : C'est ce que "effondrée" veut dire pour vous ?
Grace : Exact. Alors j'espère que ça ne va pas de produire maintenant.

Gary : Eh ! bien, si cela se produit, j'aimerais le savoir. Mais ce n'est pas sûr du tout. De temps en temps, les gens ont un petit résidu. Ils repensent à quelque chose plus tard dans la soirée. Mais de façon typique - et, Grace, je voudrais que vous en preniez conscience - si quelque chose ressort plus tard, ce sera probablement quelque chose sur quoi nous n'avons pas travaillé. Ce sera probablement un autre problème, un autre ... de ce que nous appelons les "aspects" ... qui va se montrer plus tard, et qui ne faisait pas vraiment partie du problème sur lequel nous avons travaillé aujourd'hui. Cela émerge un peu plus tard seulement. Et ce sera un problème séparé, à traiter dans une autre séquence de tapping.

Grace : C'est tellement différent de l'EMDR, parce que je crois que vous avez été extrêmement minutieux. C'est le fait que vous l'ayez senti, que le problème n'était pas ma mère battue. C'était que mon père ne pouvait pas aimer. Et c'était la perte de l'amour de ma mère qui était la menace. Et c'est mon problème. Je sais que c'est mon problème. Intellectuellement, je suis si brillante, mais on dirait que je n'arrive pas à faire quoi que ce soit avec cette capacité.
Gary : Nous avons tous ces jeux que nous jouons, vous savez. Chacun a ses petits jeux.

Grace : Si je connais le problème, comment se fait-il que je ne puisse rien faire ? Pourquoi est-ce que je ne me sens toujours pas bien ?
Gary : Eh ! bien, c'est que vous en êtes un peu trop proche. C'est pourquoi c'est pratique d'avoir quelqu'un de l'extérieur, un détective si vous voulez, qui peut se brancher sur vous, et ensuite utiliser cette ... C'est vraiment une technique surprenante. Vous avez probablement donné beaucoup de poids à ce travail de détective, si vous voulez, mais je vous dirais qu'une grande partie de ce qui s'est passé ici, en ce qui concerne le soulagement, est le résultat du tapping. Ceci peut être nouveau pour vous, et vous pourriez ne pas le reconnaître, mais c'est mon expérience.
Grace : Est-ce que ça signifie que c'est terminé maintenant, ou quoi ?
Gary : Non, non. Je vais vous dire ceci. Personne n'a jamais terminé. On peut aider quelqu'un à dépasser sa peur des hauteurs. On peut vous aider à dépasser ce problème spécifique avec votre père qui battait votre mère, etc. Et on peut continuer plus loin en vous aidant à pouvoir exprimer l'amour. Mais je vais vous dire, même les gens qui expriment le mieux l'amour peuvent encore faire mieux. Vous voyez ce que je veux dire ?
Grace : Exact.
Gary : Alors, nous avons devant nous quelque chose qui est en cours. Nous avons toujours des blocages à cela. Alors ici, nous traitons certains de vos blocages. Ils sont considérables. Vous avez encore quelques problèmes physiques. Et nous n'avons pas terminé. Nous avons fait une percée aujourd'hui. Et il y a de grandes chances que vous vous en sentiez soulagée. Ce problème ne sera plus le même pour vous dans le futur. Mais d'autres choses vont surgir. Alors, quand elles surgiront, il faudra que vous les traitiez. L'amour est quelque chose de sympathique, vous savez ?
Grace : Certainement. Et alors, comment est-ce que je traite ceci à partir de maintenant ?
Gary : J'éteins l'enregistrement.

Note : Quelques mois plus tard, Grace a contacté un praticien EFT avancé qui a continué de la faire progresser dans sa guérison. Il est intéressant de noter que le problème de "papa-bat-maman" semble avoir été résolu. D'autres problèmes sont apparus, bien sûr, mais cet événement semble être devenu un non-problème.

Gary Craig
Créateur de la méthode de soulagement émotionnel "EFT"

(traduit de la page du site en anglais :
http://www.emofree.com/transcripts/grace_intro.htm?WT.seg_1=N_Jun20_Tip2**
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