lundi 1 mars 2010

EFT et les problèmes physiques

EFT quand on a mal - avec les précautions préliminaires qui s'imposent

La règle générale veut que l'EFT comme son nom l'indique en anglais - "Emotional Freedom Techniques" c'est-à-dire Techniques de Libération Emotionnelle - s'applique aux problèmes émotionnels et non aux maladies physiques. Le fondateur de la méthode, Gary Craig, n'était pas médecin, et la plupart des premiers praticiens formés par lui ne l'étaient pas non plus. Cette méthode est maintenant utilisée dans le monde par une grande variété de professions en dehors des médecins : psychothérapeutes, coaches, éducateurs, conseillers d'orientation, formateurs en développement personnel, entraîneurs sportifs, et la liste n'est pas close. Tous vous diront : pour un problème physique adressez-vous à votre médecin.

Mais il se fait que la plupart des problèmes physiques ont des répercutions émotionnelles. Si une personne atteinte du cancer consulte un praticien EFT, c'est pour gérer ses angoisses vis-à-vis des symptômes et de la transformation de son corps physique, la peur de mourir, la peur de l'opération chirurgicale, les affres de la chimio, la douleur de laisser des enfants orphelins, d'abandonner un conjoint, etc. Travailler sur les émotions liées à une amputation ne fera pas repousser la jambe. Ce n'est pas parce qu'on fait l'EFT pour des symptômes physiques qu'on va se passer des médicaments prescrits. Aucun praticien EFT sensé ne va accepter en séance quelqu'un qui vient lui parler d'une maladie pour laquelle il n'a pas consulté un médecin ni commencé un traitement médical classique.

Par conséquent, si je vous traduis ci-dessous un texte extrait du Didacticiel EFT qui fait partie du site emofree.com de Gary Craig, c'est pour illustrer un fait qui se manifeste souvent : lorsqu'on résout avec EFT un problème émotionnel qui sous-tendait un problème physique, ce dernier PEUT disparaître. Cela ne se produit pas dans tous les cas. Il ne s'agit pas là non plus d'un miracle au sens religieux du terme. Et surtout, il ne s'agit pas de quelque chose qu'on puisse promettre aux utilisateurs de la méthode EFT. On peut seulement dire que "ça peut arriver".

En fait, il est souvent difficile de dire quel est le problème émotionnel qui se cache sous telle ou telle maladie. Certains auteurs anglosaxons ont tiré des grandes lignes dans ce sens, comme Louise Hay par exemple. Mais en ce qui concerne l'application de ces grandes lignes au cas précis d'un patient, il faut tout un "travail de détective" de la part du praticien EFT pour découvrir la vraie racine précise du problème. C'est du grand art, réservé aux experts.

C'est pourquoi je ne vous dirai pas : "Vous avez une maladie physique, faites EFT". Non. Gary Craig vous dit seulement : "Essayez EFT sur tout ce qui vous dérange". Vous verrez bien si ça marche ou pas. S'il s'agit d'un "petit bobo" passager, mal de tête, symptôme de rhume, ça peut "passer" plus vite avec EFT. En dehors de cela, l'EFT ne se substitue pas à la science médicale.

La douleur, néanmoins, est une chose complexe. Les médecins ont constaté que dans le cas de deux personnes ayant une hernie discale au même endroit, l'une souffre le martyre tandis que l'autre ne s'est même pas aperçue qu'elle avait ce problème. (Voir mon post : "le modèle de Sarno" http://secret-abondance.blogspot.com/2008/07/eft-et-le-modle-de-sarno.html ). Il est apparu que la douleur peut avoir des bases émotionnelles, et c'est donc dans ce domaine que la pratique quotidienne de l'EFT peut le plus souvent influer sur le physique. Mais ça ne marche pas toujours.

Mais on ne peut pas pour autant empêcher les gens qui souffrent d'essayer de soulager leur mal par tous les moyens, surtout quand c'est gratuit et qu'on peut l'apprendre facilement sur internet. Et dans un cas où une douleur subsiste alors que médicalement le problème a été réglé, on peut légitimement se dire qu'il y a quelque chose d'émotionnel à traiter, qui empêche le soulagement total. C'est là que l'EFT intervient à juste titre.

Pivoine.

TUTORIEL EFT : Quand un problème physique résiste à la guérison.

Traduction de la page de l'ancien site emofree.com de Gary Craig:
**http://www.emofree.com/tutorial/tutorinine.htm**

Gary Craig écrit :
L'une des conclusions les plus évidentes auxquelles on arrive au bout d'un certain temps d'utilisation régulière de l'EFT, c'est qu'il existe un lien indéniable entre les maux physiques et certains problèmes émotionnels non résolus. Nous avons publié dans notre newsletter une quantité d'histoires de cas véridiques selon lequelles une douleur physique s'estompait lorsque les questions émotionnelles étaient abordées.

Il est souvent possible d'appliquer l'EFT pour un mal physique (par exemple: "ce mal de tête") et de le regarder disparaître en quelques instants. Parfois, cependant, le bobo physique ne bouge pas, ou bien il s'estompe un peu puis "revient". Ceci est habituellement la preuve qu'il existe un problème émotionnel non résolu derrière ce problème, qui doit être neutralisé. Une fois ceci fait, la douleur physique peut s'alléger.
Ma question favorite, une fois isolée une douleur physique qui résiste à la guérison, est la suivante :

«S'il y avait un contributeur émotionnel à cette douleur, ce serait quoi?"

Si le client "ne sait pas", il suffit simplement de lui demander de "deviner". En général, sa proposition vous amènera dans des directions utiles.

Il existe un exemple classique de ce phénomène dans notre série de DVD "From EFT to the Palace of Possibilities". C'est au sujet d'une dame qui avait eu une narine comprimée à la suite d'un accident et qui respirait mal. Bien qu'elle ait régulièrement appliqué le tapotage EFT sur "ce problème de respiration" elle n'aboutissait à rien. Toutefois, après que j'aie appliqué la méthode aux contributeurs émotionnels, tout s'est éclairci - et sa vue aussi s'est améliorée. Bien que cette question soit mieux étudiée dans le DVD, il en existe aussi des exemples dans les archives de notre newsletter. En voici un ci-dessous. S'il vous plaît, consultez un médecin pour toute question médicale.

Le nez cassé de Lori Laskowski

Mes félicitations à Lori Laskowski pour avoir "mis son nez" dans mon séminaire récent à Cleveland.

Avec nos excuses à Cyrano, un nez est un nez. Alors pourquoi féliciter Lori ? Pour l'observateur extérieur, ce n'était qu'un nez comme un autre, agréablement posé sur un visage souriant et une personnalité bouillonnante. Mais pour Lori c'était une source d'inconfort constant. Sept ou huit ans auparavant, elle était tombée et l'avait cassé, d'où le recours à plusieurs opérations depuis lors. Malgré de nombreux efforts, une de ses voies nasales restait partiellement bouchée. Elle évaluait cet inconfort à 7 sur l'échelle de 0 à 10.

Pendant la séance d'apprentissage EFT j'avais demandé à chaque personne dans le public de désigner un désagrément physique personnel qui leur était habituel. Une personne avait mentionné une douleur de hanche alors que d'autres avaient choisi des douleurs d'épaule, maux de tête et autres. Lori, bien sûr, avait choisi son nez. Après la première séquence d'EFT, je suis allé dans la salle pour demander aux gens d'évaluer leur inconfort avant et après le tapotage. Alors que beaucoup d'entre eux constataient un soulagement notable, Lori ne signalait aucune amélioration. Le 7 était encore un 7.

Nous avons fait une autre séquence de tapotage et un plus grand nombre de participants ont constaté un soulagement - mais toujours pas Lori. Le 7 était toujours un 7. À ce stade, les nouveaux venus à EFT auraient pu conclure: "Bon, ça ne marche pas dans ce cas précis." C'est facile à supposer, bien sûr, parce que Lori en était toujours au point mort alors que presque tout le monde proclamait de bons résultats. De plus, son nez avait subi un dommage physique que même la chirurgie n'avait pu corriger. Alors, pourquoi ne pas simplement laisser tomber et passer à autre chose ?

Eh bien, ce genre de chose m'est arrivé souvent, et si j'avais abandonné, de nombreux clients n'auraient jamais été soulagés. Il ya d'innombrables exemples de la façon dont l'insistance avec EFT et un travail de détective ont donné des résultats là où d'autres techniques avaient complètement échoué. Vous en avez un exemple spectaculaire dans le "Cours EFT" (première série de DVD) avec la bande son de la discussion avec Cathy. Dans son cas, elle a été grandement soulagée par l'utilisation de l'EFT pour une douleur de dos permanente causée par un accident survenu 18 ans auparavant.

Ainsi, puisque le tapotage direct sur "le problème de nez de Lori" ne marchait pas, je lui ai demandé quels pouvaient être les problèmes émotionnels susceptibles de contribuer à sa gêne respiratoire, en utilisant ma question préférée :

«S'il y avait un contributeur émotionnel à ce problème, ce serait quoi?"

Elle a dit qu'elle ressentait un peu de colère au sujet de l'accident d'origine, de sorte que nous avons tapoté sur la colère et le pardon. Elle a ensuite signalé un soulagement notable - mais seulement une diminution d'un point ou deux.

Maintenant, je vous prie de remarquer quelque chose. Même si nous n'avions pas obtenu un "soulagement miraculeux instantané" (en anglais : "one-minute wonder") et même si l'effet de l'EFT pour dégager son nez n'avait pas été aussi rapidement efficace que pour les autres participants, quelque chose d'important s'était passé. Souvenez-vous que ce problème était resté au même point en dépit de précédentes interventions chirurgicales. Et en tapotant directement pour le problème physique elle n'avait pas non plus obtenu de soulagement. Mais lorsque nous avons abordé des causes émotionnelles sous-jacentes possibles, nous avons fait un progrès notable. Nous avons réussi à soulever le couvercle avec cette approche. Ce n'était pas que l'EFT "ne marchait pas." C'était que nous n'avions pas trouvé le point exact sur lequel l'appliquer.

Le soulagement de Lori à ce stade était perceptible, mais pas spectaculaire. C'était la preuve évidente que davantage de progrès était possible et qu'il fallait insister. Mais parfois nous sommes trop prompts à rejeter ces résultats "mineurs" comme n'étant "pas très bons" et à conclure que "c'est là tout ce qu'on peut faire."

Non, trois fois non. Mauvaise conclusion.

Au lieu de cela, nous en étions tout juste au début - les portes étaient ouvertes et c'était le moment de retrousser nos manches. Il y avait beaucoup plus à faire. De nouvelles occasions de continuer. Comme il s'est avéré, je savais que j'allais devoir faire faire à tout l'auditoire quelques séquences d'EFT sur la "difficulté à respirer" pour ma démonstration suivante, alors j'ai laissé Lori tranquille pour le moment.

Peu après, cependant, j'ai commencé le travail sur la "difficulté à respirer" et, après quelques séquences, j'ai demandé à Lori de prendre une grande respiration. Le changement a été évident pour tout le monde car elle a signalé que sa narine était dégagée et qu'elle avait une sensation de "nettoyage". Le 7 initial était tombé à 2 et elle était ravie d'annoncer que sa vue avait également gagné en clarté de façon notable.

Le lendemain matin ainsi que le surlendemain, elle a signalé que son amélioration respiratoire s'était maintenue et elle a continué à souligner l'amélioration de la vue. Il y avait plus à faire, bien sûr, parce que nous n'étions pas pour autant arrivés à zéro. Cependant, mon but dans ces stages de formation était de démontrer l'EFT et d'en enseigner les subtilités. Je n'avais pas souvent le temps de travailler sur chaque cas pour l'amener à sa résolution complète. Lori a dit qu'elle sentait encore une certaine pression mineure sur la paroi de sa narine droite, donc je lui ai suggéré qu'après la fin du stage elle travaille très précisément sur l'inconfort physique qui restait. Une bonne "phrase de départ" pour cette précision était :

"Même si je ressens encore un peu de cette pression mineure sur la paroi de ma narine droite, ...."

Hier (c'est-à-dire trois semaines plus tard), j'ai appelé Lori pour un suivi. Je pensais qu'on pourrait terminer en dégageant tous les aspects qui restaient pour ramener à zéro ce problème de nez. Comme cela se produit souvent, elle était déjà arrivée à zéro par elle-même.
Libération complète.

Elle a consenti à avoir une conversation enregistrée avec moi, et, après avoir rappelé les séances du début, la conversation s'est déroulée comme suit (données corrigées pour la lisibilité) :

Lori : ... Et ensuite nous avons fait le tapotage, et j'ai continuellement remarqué que mon nez se dégageait de plus en plus, de sorte que je respirais de plus en plus facilement. En fait, je vous ai même parlé de ma vue ... Je vois beaucoup mieux, je ne sais pas pour quelle raison.

GC: L'amélioration est toujours là ?

Lori: Oui, ma vue est toujours améliorée. En fait, j'avais l'habitude d'avoir des problèmes avec mes lentilles de contact et maintenant je n'ai plus ces problèmes, je suis stupéfaite.

Gary Craig : Eh bien, moi aussi je suis stupéfait. Je fais ce travail depuis longtemps, Lori, et de temps en temps je suis encore ébahi des résultats, et je ne suis même pas sûr de savoir pourquoi cela marche ... Nous n'avons que nos théories. Mais la question que je veux vous poser c'est .... comment savez-vous que votre vue s'est améliorée ? Qu'est-ce qui vous le prouve ?

Lori : Eh bien, c'est la clarté avec laquelle je vois. Je pense qu'avant, quand je regardais avec mes lentilles de contact, les choses étaient à peu près claires, mais pas complètement. Il y avait toujours quelque chose de gênant. Je crois que les porteurs de lentilles de contact décriraient cela comme l'impression d'avoir quelque chose dans l'oeil, comme du maquillage... Et, après le tapotage, c'était comme j'avais cligné de l'oeil et soudain je voyais tout clair. Je ne sais pas si c'était lié à ma respiration et à mon nez - parce que les oreilles, le nez et la gorge sont reliés - mais avec la respiration plus claire ma vision a semblé plus aigüe - beaucoup plus confortable. J'ai pu vous dire la différence immédiatement.

GC : Eh bien, il se pourrait aussi que, comme vous respirez mieux, vous obteniez plus d'oxygène dans votre système.

Lori : Oui, ça pourrait expliquer ce phénomène, aussi.

GC : De quel pourcentage diriez-vous que votre vue s'est améliorée? 5%, 10% 30%? Que diriez-vous?

Lori: Je dirais que le confort de ma vue s'est amélioré d'environ 75%.

GC : Confort ?

Lori: Oui, je me sens plus à l'aise avec mes lentilles de contact. Pour la clarté de la vision, je dirais que c'est une amélioration de 30% au moins.

GC: Oh vraiment. OK. Et cela s'est maintenu comme ça jusqu'à maintenant ?

Lori: Oui. Depuis ce jour où je suis allée participer au stage. Oui.

GC: Revenons à votre nez pour le moment. Vous avez dit qu'à la fin du stage vous étiez restée avec un niveau d'inconfort de 2 et, si je me souviens bien, vous avez dit aussi que le problème concernait une de vos narines qui empiétait sur le reste ....

Lori: Oui. C'était comme si ma narine droite semblait limiter l'air qui circulait. Chaque fois que je respirais, je sentais que cela se produisait ainsi. Mais depuis le tapotage, je ne m'en rends même plus compte parce que ça ne se produit plus.

GC: Eh bien, vous êtes descendue de 7 à 2, et le 2 concernait le côté de votre nez qui empiétait sur les choses ?

Lori: Exact.

GC: Êtes-vous actuellement à zéro ou êtes-vous encore à 2 ?

Lori: Je suis maintenant à zéro.

GC: Vous êtes à zéro? Donc, le problème est à présent réglé ?

Lori: Oui.

GC: Pour moi, toute cette affaire est remarquable.

Lori: Oh, certainement !

GC: Et comme vous pouvez l'imaginer, j'ai déjà entendu beaucoup d'histoires de ce genre dans mon téléphone.

Lori: Oh, je serais prête à parier là-dessus.

GC: Et ces histoires m'étonneront toujours. Maintenant, pour en revenir à votre nez, quand est-ce que c'est descendu à zéro ? Et la question n°2 est : Est-ce que vous avez dû faire plus de tapotages pour arriver à zéro ?

Lori: Oui, j'ai fait plus de tapotage pour que ça descende à zéro. Je n'ai probablement pas appliqué le tapotage pendant une semaine après le stage. Puis j'ai commencé à tapoter à nouveau pour tout ce qui était en relation avec mon nez. Je pense que ce que vous m'avez démontré, c'était d'arriver à détailler les choses plus finement lorsque je travaillais pour m'améliorer. Donc, je suis entrée encore plus dans les détails descriptifs.

GC: Comme, par exemple... ?

Lori: Au lieu de dire simplement: "Je m'accepte pleinement et entièrement, même si mon nez est bouché ....", je me suis mise à décrire : "ma narine droite qui est la plus proche de l'ouverture d'air qui est sur la cloison de droite, là où ça semble être difficile - la partie supérieure dans mon nez, et non le bas ...", vous savez, comme ça. Et puis, encore une semaine après cela - ce qui faisait un total de deux semaines depuis le stage - je suis arrivée à zéro ; et depuis, je n'ai plus eu à faire le tapotage sur cette chose en particulier.

GC: Avez-vous remarqué, pendant que vous étiez en train de descendre à zéro sur ces détails très spécifiques, que vous étiez en train de réduire votre inconfort, ou bien est-ce que ce soulagement a été une espèce de réaction à retardement?

Lori: Il y a eu une action à retardement. C'était presque comme si, sur le moment, je ne savais pas trop comment ça allait évoluer. Mais ensuite, j'ai remarqué - sans doute un jour ou deux après avoir tapoté - que je ne sentais plus du tout ce problème.

Amitiés à vous tous,

Gary Craig


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