lundi 10 novembre 2008

EFT 1-Transcription d'une séance complète : "Papa-bat-maman" première partie


Cette séance qui est dirigée par Gary Craig en personne illustre la "TECHNIQUE DU FILM" et la reformulation intuitive du matériel apporté par la personne qui travaille sur son problème.

Vous y trouverez des "recadrages" très particuliers, qui peuvent choquer certaines personnes qui ne sont pas familières du travail qu'on peut faire sur les événements traumatiques de sa propre vie afin de les rendre plus supportables.
Ce texte étant très long, il est présenté en deux parties.
(Pour les lecteurs qui "débarquent" dans ce blog, il est nécessaire de se référer au "manuel de base" gratuit que vous trouverez dans la colonne de droite, ainsi qu'aux messages plus anciens de ce blog : "EFT c'est quoi", "EFT comment", et la page "Apprendre EFT". Les professionnels de la santé devraient lire la page "EFT Principes Intemporels", dans le menu en haut de page.)

Séance avec Grace : "PAPA-BAT-MAMAN" Première partie

(traduit de la page du site en anglais :
**http://www.emofree.com/transcripts/grace_intro.htm?WT.seg_1=N_Jun20_Tip2**
)

Présentation de Gary Craig :
"Ce très long message n'est pas pour tout le monde. Il est la retranscription d'une séance d'une heure, au téléphone, que j'ai faite avec "Grace", une dame que je n'ai jamais rencontrée. Il s'avère que le problème qu'elle présente (Papa-bat-maman) était simplement un point de départ pour une longue suite d'autres problèmes. C'est le type de cas où l'usage intuitif-artistique d'EFT est très pratique.
"Je vous prie de noter que j'ai seulement utilisé la séquence courte d'EFT avec elle, et que je n'ai jamais utilisé la procédure des 9 actions du point-gamme (ce n'était pas nécessaire avec elle dans ce cas précis). Vous y trouverez également une utilisation détaillée de la "technique du film" que j'ai démontrée dans notre vidéo "6 jours à la clinique des Vétérans" ("6 Days at the VA", qui fait partie du Cours EFT de base), ainsi qu'une quantité substantielle de recadrages-reformulations intuitifs. Cette technique intuitive a d'abord été introduite dans nos vidéos avancées et elle est utilisée de façon extensive dans ce cas.
"Cette retranscription est un peu longue, bien entendu, et contient des informations et une phraséologie qui sont utiles. L'étudiant motivé voudra probalement l'imprimer pour l'annoter et la surligner en couleurs.
"Bien à vous, Gary"
***
PREMIERE PARTIE : "Papa-bat-maman"

Gary : OK. Donc vous venez seulement de découvrir EFT ?
Grace : Exact.
Gary : Vous ne l'avez jamais pratiqué auparavant ?
Grace : Jamais.
Gary : Et vous avez un problème émotionnel - un événement avec votre père - de sorte que si vous vous remémoriez cet événement vous arriveriez très facilement à 10.
Grace : Oui.
Gary : Et vous n'avez jamais fait EFT auparavant dans votre vie ?
Grace : Jamais.
Gary : Vous avez fait l'EMDR ?
Grace : Oui.
Gary : Et vous avez eu une grave... on appelle ça une abréaction - une réaction négative à ce processus - qui a duré combien de temps ?
Grace : Du 26 mai à aujourd'hui, nous sommes de 30 juillet.

Gary : Bon, alors depuis environ deux mois à peu près. Je ne sais même pas ce qu'est que cet événement pour l'instant. Mais avant de déclencher le magnétophone je vous ai demandé : si c'était un film, combien de temps il durerait, et vous m'avez répondu 10 minutes.
Grace : Peut-être que ce serait plus long, je ne sais pas. Au plus 20 minutes.
Gary : OK.Quelque chose dans cette zone ?
Grace : Exact.
Gary : Et s'il avait un titre, ce serait "Papa bat maman".
Grace : Exact.
Gary : Je vous ai demandé de seulement deviner à quel chiffre sur l'échelle de 0 à 10 vous arriveriez si vous vous remémoriez cet événement, et vous m'avez dit que ce serait facilement 10. Je vais vous donner des instruction sur les endroits où se trouvent les points de tapping sur votre corps. Ensuite, le fera tout simplement et on verra ce qui se passe.
Grace : OK

Note : Pour les praticiens EFT qui veulent faire des séances par téléphone, j'inclus cette portion de notre conversation téléphonique dans laquelle j'apprends à Grace où elle doit faire le tapping. Vous pourriez trouver ces instructions fort utiles. Remarquez également que j'ai seulement utilisé la version courte d'EFT dans toute la séance, et que je n'ai pas inclus la procédure des 9 actions du point-gamme. Il s'est avéré que ce n'était pas nécessaire dans ce cas.

Gary : Etes-vous droitière ?
Grace : Oui.
Gary : Si vous voulez bien, prenez votre main gauche et regardez à la partie charnue sur l'extérieur de cette main gauche, entre le haut du poignet et la base du petit doigt, la partie avec laquelle vous donneriez un coup de karaté pour briser quelque chose.
Grace : Sur ma main gauche, entre le ...
Gary : Le haut du poignet ...
Grace : Le haut du poignet ...
Gary : Et la base du petit doigt.
Grace : Et la base du petit doigt.
Gary : C'est cette partie charnue, là. Alors si vous vouliez casser une planche avec un coup de karaté, vous utiliseriez cette partie-là de votre main.
Grace : Exactement.
Gary : Maintenant, prenez seulement deux doigts de votre main droite et tapotez cet endroit. Ne vous faites pas de mal, tapotez seulement. Et dites seulement ces mots, tout en tapotant sans arrêt, que vous y croyiez ou non : Même si j'ai cette émotion de papa-bat-maman... Dites cela.
Grace : Même si j'ai cette émotion de papa-bat-maman...
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : Vous continuez à tapoter ?
Grace : Oui.
Gary : OK, continuez à faire le tapping. Alors, même si j'ai cette émotion de papa-bat-maman ...
Grace : Même si j'ai cette émotion de papa-bat-maman ...
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : OK. Encore une fois.
Grace : Même si j'ai cette émotion de papa-bat-maman ...
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : Maintenant, avec le bout de ces mêmes doigts avec lesquels vous avez tapoté le point karaté, tapotez juste entre vos deux sourcils. Juste au-dessus du nez.

Note : C'est une manière raccourcie d'apprendre à Grace à tapoter le point du sourcil, très facile à expliquer au téléphone. Ce n'est pas tout à fait l'endroit exact ... mais on le touche d'assez près. De plus, ceci lui permet de tapoter près des points des deux sourcils. Rétrospectivement, j'aurais pu lui demander d'écarter ses deux doigts d'un centimètre et demi à peu près. Elle aurait touché les deux points des sourcils très correctement.


Grace : OK
Gary : OK. Et dites : "émotion de papa-bat-maman". Dites les mots tout en faisant le tapping : émotion de papa-bat-maman.
Grace : Emotion de papa-bat-maman.
Gary : Maintenant, déplacez le bout de vos doigts vers le coin extérieur de votre oeil.
Grace : Le coin extérieur de n'importe quel oeil ?
Gary : N'importe lequel. Là où il y a l'os. Tapotez cet endroit, et dites : Emotion de papa-bat-maman.
Grace : Emotion de papa-bat-maman.
Gary : Maintenant, placez vos doigts sous votre oeil, n'importe lequel, et tapotez sur cet os. C'est à peu près à un centimètre et demi sous la pupille. Et dites : Emotion de papa-bat-maman.
Grace : Emotion de papa-bat-maman.
Gary : Puis tapotez au-dessus de la lèvre supérieure, juste sous le nez, et dites : Emotion de papa-bat-maman.
Grace : Emotion de papa-bat-maman.
Gary : Juste en dessous de la lèvre inférieure, entre la lèvre inférieure et la pointe du menton, dites : Emotion de papa-bat-maman, tout en tapotant.
Grace : Emotion de papa-bat-maman.
Gary : Maintenant, prenez votre poing ... fermez votre poing ... et tapez la partie supérieure de vos clavicules, à l'endroit où un homme noue sa cravate. Juste tapotez là et dites : émotion de papa-bat-maman.
Grace : Emotion de papa-bat-maman.

Note : C'est une manière facile, au téléphone, d'aider le client à situer le point de la clavicule. En tapant avec le poing de cette manière le client va couvrir ce point qui autrement est difficile à trouver. De plus, comme le poing fermé recouvre une large surface, le client va sûrement concerner les deux points des clavicules, et non pas un seul, et ça ne fait pas de mal.

Gary : Maintenant, avec les pointes de vos doigts, tapez le côté de votre corps ... si vous êtes droitière, vous le faites probablement sur le côté gauche ... à environ 6 centimètres sous le creux du bras, sur le côté, là où sont les côtes, à peu près au milieu de l'élastique horizontal du soutien-gorge. Et dites : Emotion de papa-bat-maman.
Grace : Emotion de papa ... C'est sous mon bras ?
Gary : C'est à six centimètres sous le creux de votre bras, sur le côté du corps. C'est juste à l'endroit où passe l'élastique du soutien-gorge autour de vos côtes. Juste au milieu. Et dites : Emotion de papa-bat-maman.
Grace : Emotion de papa-bat-maman. (Soupir !)

Gary : OK. On va s'arrêter là une seconde. J'aimerais maintenant que vous fassiez autre chose. Je voudrais que vous deviniez encore. Je voudrais que vous deviniez pour moi. Si vous deviez repenser fortement à ce problème... Par la même occasion, je voudrais que vous remarquiez quelque chose. Vous venez de soupirer. Est-ce que vous avez remarqué ?
Grace : Oui. Je l'ai remarqué.
Gary : OK.
Grace : Ce n'est pas une bonne journée pour moi. Je ne me sens pas vraiment bien.
Gary : OK. D'accord, mais vous avez vraiment soupiré, n'est-ce pas ?
Grace : Oui c'est vrai.
Gary : OK. C'est souvent une indication du fait que quelque chose d'intéressant est en train de se passer dans ce processus.
Grace : Oh, merveilleux.

Gary : C'est pourquoi je vous l'ai mentionné. En tout cas, ce que j'aimerais que vous fassiez maintenant, c'est que vous deviniez pour moi encore. Si vous rappeliez cet événement à votre mémoire de façon très vivante, est-ce que vous arriveriez toujours à 10 ? Ou diriez-vous un autre chiffre ? Quelle est votre estimation ?
Grace : Oh la la, c'est si ... Je ne sais pas quoi dire. Peut-être que ce serait moins. Peut-être que ce serait moins.
Gary : Mais vous ne savez pas ?
Grace : C'est si répugnant pour moi que la seule idée de cet événement est définitivement un 10. Est-ce que je peux me faire arriver jusqu'à 10 ? Peut-être pas.

Gary : OK. Tapotez à nouveau le côté du point karaté. Et dites : Même si cette seule idée me répugne ... Dites cela.
Grace : Même si cette seule idée me répugne ...
Gary : Je m'accepte complètement et profondément.
Grace : Je m'accepte complètement et profondément.
Gary : Je m'aime et je m'accepte ...
Grace : Je m'aime et je m'accepte ...
Gary : Pour toute contribution que je puisse être en train de faire à cette réaction émotionnelle ... Grace : Pour toute contribution que je puisse être en train de faire à cette réaction émotionnelle ...
Gary : Et dites la chose suivante, que vous y croyiez ou non, d'accord ? Et je pardonne à mon père et à toute autre personne ...
Grace : Et je pardonne à mon père et à toute autre personne ...
Gary : Pour leur participation à cela.
Grace : Pour leur participation à cela.
Gary : Cela peut sembler improbable ...
Grace : Cela peut sembler improbable ...
Gary : Mais il se peut ...
Grace : Mais il se peut ...
Gary : Qu'ils étaient en train de faire du mieux qu'ils pouvaient.
Grace : Qu'ils étaient en train de faire du mieux qu'ils pouvaient.

Gary : OK. Tapotez les points des sourcils et dites : Cette idée me répugne ...
Grace : Cette idée me répugne ...
Gary : Côté de l'oeil, même chose. Cette idée ...
Grace : Cette idée me répugne ...
Gary : Sous l'oeil.
Grace : Cette idée me répugne ...
Gary : Sous le nez.
Grace : Cette idée me répugne ...
Gary : Le point du menton sous la lèvre inférieure.
Grace : Cette idée me répugne ...
Gary : OK. Et tapez sur vos clavicules.
Grace : Cette idée me répugne ...
Gary : Puis sur le côté sous l'épaule, au milieu de l'élastique du soutien-gorge.
Grace : Cette idée me répugne ...

Gary : OK. Maintenant, permettez-moi d'arrêter ici une seconde. Je veux encore que vous deviniez. Je sais que ce n'est pas facile, mais je veux que vous deviniez. Si vous vous penchiez sur cette histoire dans tous ses détails, est-ce que vous arriveriez à 10 ? A quel chiffre est-ce que vous arriveriez, si c'est mieux de dire comme ça ?
Grace : J'ai déjà fait tout ça avec l'EMDR. Et je suis arrivée au point où je ressentais de la pitié pour lui.
Gary : OK. Ressentez-vous de la pitié pour lui maintenant ?
Grace : Je suppose que oui.
Gary : Permettez-moi de suggérer que si vous avez fait tout ça avec l'EMDR et que vous avez senti que quelque chose de bien était en train de se passer, cela ne veut pas dire que d'autres choses ne soient pas remontées. Nous les appelons "aspects" dans ce que nous faisons. Mais c'est la preuve que quelque chose de valable s'est produit.
Grace : D'accord. Et je suis sûre que quelque chose de valable s'est passé, en fait. C'est seulement que les effets secondaires ont été tellement pénibles.
Gary : Est-ce que vous avez des problèmes physiques en ce moment, comme résultat de ce problème ?
Grace : Je me le demande. Comme je vous l'ai dit, je ne me sentais pas bien avant de commencer. Je ne me sens toujours pas bien.

Note : Arrivé à ce point, je me demande avec quelle efficacité nous sommes vraiment en train d'atteindre les problèmes émotionnels, alors je choisis de progresser en passant par le côté physique. C'est un choix comme un autre, pas une décision magique. Il est possible qu'en continuant du côté strictement émotionnel nous soyons arrivés à une réelle efficacité.

Gary : Dans votre corps maintenant, y a-t-il un inconfort physique en ce moment ?
Grace : Oui.
Gary : Où ?
Grace : Partout. Comme un épuisement, un mal de tête, une diarrhée. C'est à peu près ça.
Gary : Avez-vous mal à la tête en ce moment ?
Grace : Oui.
Gary : Sur une échelle de 0 à 10, où 10 est le pire mal de tête qui ait pu exister et 0 est l'absence de douleur, où est-ce que ce serait ? Comment l'évalueriez-vous maintenant ?
Grace : Oh, probablement à 6.

Gary : Tapotez le point karaté pour moi, voulez-vous ? Et dites : Même si j'ai ce mal de tête ... Même si j'ai ce mal de tête de papa ...
Grace : Même si j'ai ce mal de tête de papa ...
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : Encore une fois. Même si j'ai ce mal de tête de papa ...
Grace : Même si j'ai ce mal de tête de papa ...
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.

Gary : Alors tapotez entre les sourcils et dites : Mal de tête de papa.
Grace : Mal de tête de papa.
Gary : Côté de l'oeil. Mal de tête de papa.
Grace : Mal de tête de papa.
Gary : Sous l'oeil. Mal de tête de papa.
Grace : Mal de tête de papa.
Gary : Sous le nez. Mal de tête de papa.
Grace : Mal de tête de papa.
Gary : Sous la lèvre inférieure. Mal de tête de papa.
Grace : Mal de tête de papa.
Gary : Point de la clavicule. Mal de tête de papa.
Grace : Mal de tête de papa.
Gary : Et sous le bras. Mal de tête de papa.
Grace : Mal de tête de papa.

Gary : Est-ce que le mal de tête est toujours à 6 ?
Grace : Non, ça va mieux.
Gary : Vous l'estimeriez à quel chiffre ?
Grace : Peut-être aux environs de 4.

Gary : C'est aux environs de quatre. OK. Tapotez le point karaté à nouveau. Et dites : Même si j'ai encore un peu de ce mal de tête de papa ...
Grace : Même si j'ai encore un peu de ce mal de tête de papa ...
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : Entre les sourcils. Reste de mal de tête de papa.
Grace : Reste de mal de tête de papa.
Gary : Côté de l'oeil. Reste de mal de tête de papa.
Grace : Reste de mal de tête de papa.
Gary : Sous l'oeil. Reste de mal de tête de papa.
Grace : Reste de mal de tête de papa.
Gary : Sous le nez. Reste de mal de tête de papa.
Grace : Reste de mal de tête de papa.
Gary : Bien. Sous la lèvre inférieure.
Grace : Reste de mal de tête de papa.
Gary : Sur l'os de la clavicule.
Grace : Reste de mal de tête de papa.
Gary : Sous le bras, le point sur le côté.
Grace : Reste de mal de tête de papa.

Gary : Est-ce que c'est toujours à 4 ?
Grace : Hmm. Non, c'est en train de partir.
Gary : Evaluez un chiffre.
Grace : Je dirais trois.
Gary : Trois. OK. D'accord. Tapotez le point karaté. Non, attendez une minute. Vous n'avez pas besoin de faire le tapping pour le moment. Tapotez seulement encore entre les sourcils et dites : Reste de mal de tête de papa.
Grace : Reste de mal de tête de papa.
Gary : Et de mon problème personnel avec le pardon.
Grace : Et de mon problème personnel avec le pardon.
Gary : Que vous y croyiez ou non, dites-le seulement, d'accord ? Ensuite, sur le côté, sous le bras;
Grace : Reste de mal de tête de papa et de mon problème personnel avec le pardon.
Gary : Sous l'oeil, même chose.
Grace : Reste de mal de tête de papa et de mon problème personnel avec le pardon.
Gary : Sous le nez.
Grace : Reste de mal de tête de papa et de mon problème personnel avec le pardon.
Gary : Point du menton.
Grace : Reste de mal de tête de papa et de mon problème personnel avec le pardon.
Gary : Sur l'os de la clavicule.
Grace : Reste de mal de tête de papa et de mon problème personnel avec le pardon.
Gary : OK. Alors sous le bras.
Grace : Reste de mal de tête de papa et de mon problème personnel avec le pardon.

Gary : Est-ce que vous êtes toujours à 3 pour le mal de tête ?
Grace : Peut-être que le mal de tête est en train de s'en aller, mais la nausée ne s'en va pas.

Note : Pour moi, c'est la preuve qu'on est en train d'écorner petit à petit le problème émotionnel. Vous verrez dans le déroulement de cette séance que les symptômes physiques de Grace vont et viennent au fur et à mesure qu'il se produit un changement de lieu et de nature de ces symptômes. Ici, elle est passée du mal de tête à la nausée. C'est comme si son problème émotionnel se manifestait physiquement de différentes manières. J'appelle ce phénomène "Pourchasser la douleur".

Gary : OK. J'ai également entendu un soupir il y a un moment. J'ai pensé qu'il fallait que je le signale.
Grace : Je sais. Vous dites que c'est bien ?
Gary : Ce qui se passe en ce moment, au moins de mon propre point de vue, c'est que nous sommes en train de travailler sur des problèmes physiques et que, à mesure que l'un d'entre eux disparaît, d'autres apparaissent, mais qu'ils sont tous créés émotionnellement. Nous sommes en fait en train de nous occuper de vos problèmes émotionnels en traitant le côté physique. C'est mon expérience, de toute façon. Mais pour le moment, descendons à zéro pour le mal de tête. Si le mal de tête était à 3, est-il toujours à 3 ?
Grace : Oui, j'ai toujours un mal de tête. Il n'est pas trop mauvais.
Gary : OK. Mais la nausée est au premier plan maintenant ?
Grace : Oui.
Gary : Sur une échelle de 0 à 10, vous ressentez la nausée à combien ?
Grace : Oh là là, je dirais ... Je ressens la nausée à combien ? ... A peu près 8.
Gary : A peu près 8. OK. Qu'est-ce qui vous fait dire que c'est un 8 ? Par exemple, est-ce qu'il y a quelque chose dans votre gorge ou votre estomac, ou quoi ?
Grace : Oui. Je me sens sur le point de vomir.
Gary : OK. D'accord. S'il y avait un problème émotionnel derrière cela, que pensez-vous que cela serait ?
Grace : S'il y avait un problème émotionnel derrière ça ? Qu'est-ce que vous voulez dire ? Expliquez-moi.

Gary : Pour le moment on va seulement utiliser la théorie selon laquelle tous nos problèmes physiques sont causés par une sorte de dérangement émotionnel. Alors je vous demande : si votre nausée était causée par un problème émotionnel quelconque, avez-vous une idée de ce que ce serait ?
Grace : Oh ! Non.
Gary : Vous ne voulez pas deviner pour moi malgré tout ?
Grace : OK. Si j'ai une idée de la sorte de chose émotionnelle qui pourrait causer ma nausée physique ? OK. Je vous ce que vous voulez dire. Comme la peur, la colère, une de ces sortes de choses.
Gary : Quelque chose comme cela. Est-ce qu'il n'y aurait pas un souvenir qui vous reviendrait, tandis que nous parlons de tout cela ? Peut-être quelque chose avec votre père ou quelqu'un d'autre ? Est-ce qu'il y a quelque chose qui vous met en colère, quelqu'un à qui vous n'avez pas pardonné, par exemple ?
Grace : Oh ! Oui. La colère est un de mes grands trucs. La colère réprimée. Je ne la laisse pas du tout sortir.

Gary : Faites le tapping sur le point karaté. Et dites : Même si j'ai cette colère réprimée dans mon estomac ...
Grace : Même si j'ai cette colère réprimée dans mon estomac ...
Gary : Et qu'elle me provoque de la nausée ...
Grace : Et qu'elle me provoque de la nausée ...
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : Je me pardonne pour avoir retenu tout cela en moi-même.
Grace : Je me pardonne pour avoir retenu tout cela en moi-même.
Gary : Cela m'a seulement paru la meilleure chose à faire.
Grace : Cela me paraît seulement la meilleure chose à faire.
Gary : Même si j'en paye le prix.
Grace : Même si j'en paye le prix.
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : Et je m'aime avec toutes mes imperfections.
Grace : Je m'aime avec toutes mes imperfections ?
Gary : Toutes mes imperfections, oui. Et j'aime mon père ...
Grace : Et j'aime mon père ...
Gary : Même s'il se peut que je ne veuille pas l'admettre.
Grace : Même s'il se peut que je ne veuille pas l'admettre.
Gary : Il avait plus de problèmes ...
Grace : Il avait plus de problèmes ...
Gary : Que la plupart des gens sur cette planète.
Grace : Que la plupart des gens sur cette planète.
Gary : Et il faisait du mieux qu'il pouvait.
Grace : Et il faisait du mieux qu'il pouvait.

Gary : Maintenant, tapotez entre les sourcils et dites : Colère réprimée dans mon estomac.
Grace : Colère réprimée dans mon estomac.
Gary : Côté de l'oeil. Cette nausée.
Grace : Cette nausée.
Gary : Sous l'oeil. Colère réprimée dans mon estomac.
Grace : Colère réprimée dans mon estomac.
Gary : Sous le nez. Cette nausée.
Grace : Cette nausée.
Gary : Point du menton. Colère réprimée dans mon estomac.
Grace : Colère réprimée dans mon estomac.

Note : Je saute souvent la phrase de rappel, comme je viens de le faire dans l'échange ci-dessus. De nouveau, c'est quelque chose d'intuitif. Cela s'écarte un peu de la phraséologie standard d'EFT, mais c'est correct. La créativité dans la phraséologie est encouragée dans le travail au niveau avancé.

Gary : Si vous étiez à 8, êtes-vous encore à 8 pour la nausée ?
Grace : Peut-être pas. Cela pourrait être un peu mieux. C'est toujours là, mais je dirais que c'est un peu mieux.
Gary : Bien, si c'était un 8. J'ai besoin que vous me donniez un chiffre d'estimation.
Grace : OK. Un 6.
Gary : Un 6. Comment est le mal de tête ?
Grace : Non, c'est le vertige.
Gary : Oh, c'est le vertige.
Grace : Exact. C'est mon grand truc.
Gary : Néanmoins, le vertige est différent du mal de tête.
Grace : Oui, c'est vrai.
Gary : Et j'aimerais vous faire remarquer que, pendant que nous faisons tout ça, la nature des désagréments physiques commence à changer.
Grace : Oh, fichtre.
Gary : Vous êtes toujours avec moi ?
Grace : Oui.
Gary : Est-ce que ce que j'ai dit est correct ?
Grace : Oh ! Oui.
Gary : OK. Alors, vous avez mal à la tête ?
Grace : Un mal de tête léger qui est un vertige.

Gary : D'accord. Vous aviez un mal de tête qui était un 6. Il est descendu à 4. Puis à 3. Si on prend seulement le mal de tête, en oubliant la partie vertige, quel est le chiffre du mal de tête ?
Grace : Je dirais que c'est un 3.
Gary : Oh, c'est toujours un 3 ?
Grace : Ouais.
Gary : Oh, d'accord. Parce que je pensais que le mot que vous aviez dit plus tôt était que le mal de tête était en train de disparaître, ou quelque chose comme ça. Mais que maintenant c'était le vertige. C'est ainsi que je l'avais interprété, de toute façon.
Grace : OK. Non. C'est ... Un mal de tête très mauvais, c'est quand je vomis. Alors celui-ci est définitivement quelque chose avec quoi j'étais capable de travailler, mais beaucoup de gens ne pourraient pas travailler avec.
Gary : OK. Je suis seulement en train de chercher le progrès, si vous en avez un.
Grace : Oui, il y a eu un progrès. Le mal de tête s'est amélioré. Maintenant j'ai le vertige. Au sommet de la tête.

Gary : Il faut que vous me décriviez les choses très précisément. Nous ne voulons pas que vous alliez mieux seulement parce que nous sommes en train d'enregistrer. Il faut que nous soyons dans le vrai monde ici. OK ?
Grace : Exact. OK.
Gary : D'accord. Sur l'échelle de 0 à 10, comment est votre vertige ?
Grace : Oh,mon Dieu ! je dirais que c'est un 7.

Gary : Vous diriez un sept. OK. Tapotez le point karaté maintenant. Dites : Même si je sens que j'ai le vertige maintenant ...
Grace : Même si je sens que j'ai le vertige maintenant ...
Gary : Et que je ne suis même pas sûre de savoir pourquoi ...
Grace : Et que je ne suis même pas sûre de savoir pourquoi ...
Gary : Je m'accepte complètement et profondément.
Grace : Je m'accepte complètement et profondément.
Gary : Je m'aime pour toutes mes imperfections.
Grace : Je m'aime pour toutes mes imperfections.
Gary : Parce que ce sont mes imperfections ...
Grace : Pardon ?
Gary : Parce que ce sont mes imperfections ...
Grace : Parce que ce sont mes imperfections ...
Gary : Qui me rendent parfaite après tout.
Grace : Qui me rendent parfaite après tout.

Gary : Faites le tapping entre les yeux et dites : Ce vertige ...
Grace : Ce vertige ...
Gary : Côté de l'oeil. Ce vertige ...
Grace : Ce vertige ...
Gary : Sous l'oeil. Ce vertige ...
Grace : Ce vertige ...
Gary : Sous le nez. Ce vertige ...
Grace : Ce vertige ...
Gary : Point du menton. Ce vertige ...
Grace : Ce vertige ...
Gary : OK. Point de la clavicule.
Grace : Ce vertige ...
Gary : Sous le bras.
Grace : Ce vertige ...

Gary : Exact. OK. Comment est le vertige maintenant ?
Grace : Il est toujours là.
Gary : Est-il toujours à 7 ?
Grace : Ouais.
Gary : Il n'a pas changé du tout ?
Grace : C'est un gros truc chez moi, le vertige.

Gary : OK. Tapotez le point karaté. Même si ce vertige-là est un gros truc ...
Grace : Même si ce vertige-là est un gros truc ...
Gary : Et que ça peut être le truc sur lequel je résiste la plus part du temps ...
Grace : Et que ça peut être le truc sur lequel je résiste la plus part du temps ...
Gary : Parce que si je m'en débarrasse ...
Grace : Parce que si je m'en débarrasse ...
Gary : Peut-être que je n'aurai plus à conserver mes griefs, ma colère et d'autres émotions sur lesquelles j'ai compté jusqu'ici.
Grace : Alors ils se peut que je ne garde pas mes griefs, mes émotions ...
Gary : Ma colère ...
Grace : Ma colère, sur lesquels j'ai compté.
Gary : Ou auxquels j'ai peut-être pu me fier.
Grace : Ou auxquels j'ai peut-être pu me fier.
Gary : Peut-être que ces émotions sont devenues des amies et je ne le sais pas.
Grace : Peut-être que ces émotions sont devenues des amies et je ne le sais pas.
Gary : Oui. Vous tapotez toujours le point karaté ?
Grace : Ouais.
Gary : OK. Je me pardonne mon vertige ...
Grace : Je me pardonne mon vertige ...
Gary : Et je rends hommage au vertige ...
Grace : Et je rends hommage au vertige ...
Gary : Parce qu'il me donne un message.
Grace : Parce qu'il me donne un message.

Gary : OK. Tapotez entre les sourcils et dites : Ce gros problème de vertige ...
Grace : Ce gros problème de vertige ...
Gary : Côté de l'oeil. Ce gros problème de vertige ...
Grace : Ce gros problème de vertige ...
Gary : Sous l'oeil. Même chose.
Grace : Ce gros problème de vertige ...
Gary : Sous le nez.
Grace : Ce gros problème de vertige ...
Gary : Point du menton.
Grace : Ce gros problème de vertige ...
Gary : Clavicule.
Grace : Ce gros problème de vertige ...
Gary : Sous le bras.
Grace : Ce gros problème de vertige ...

Gary : OK. Etes-vous toujours à 7 ?
Grace : Non, définitivement, je dirais que ça a diminué.
Gary : OK. Ce serait quoi maintenant ?
Grace : Peut-être un 5.

Gary : Peut-être un 5. Tapotez le point karaté. Même si j'ai encore un peu de ce gros problème de vertige ...
Grace : Même si j'ai un peu de ...
Gary : Non. Même si j'ai encore un peu de ...
Grace : Même si j'ai encore un peu de ce gros problème de vertige ...
Gary : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : Et je continue de rendre hommage à mon vertige ...
Grace : Et je continue de rendre hommage à mon vertige ...
Gary : A mon mal de tête ...
Grace : A mon mal de tête ...
Gary : A ma nausée ...
Grace : A ma nausée ...
Gary : Et à toute autre de mes manifestations physiques.
Grace : Et à toute autre de mes manifestations.
Gary : Parce que cela me donne un message.
Grace : Parce que cela me donne un message.

Gary : Tapotez entre les sourcils et dites : Reste de vertige et d'autres problèmes.
Grace : Reste de vertige et d'autres problèmes.
Gary : Côté de l'oeil. Même chose.
Grace : Reste de vertige et d'autres problèmes.
Gary : Sous l'oeil.
Grace : Reste de vertige et d'autres problèmes.
Gary : Sous le nez.
Grace : Reste de vertige et d'autres problèmes.
Gary : Point du menton.
Grace : Reste de vertige et d'autres problèmes.
Gary : Point de la clavicule.
Grace : Reste de vertige et d'autres problèmes.
Gary : Et sous le bras.
Grace : Reste de vertige et d'autres problèmes.

Gary : OK. Le vertige est-il toujours à 5 ?
Grace : C'est dur. Ce n'est pas parti. Peut-être 4.
Gary : Y a-t-il eu une amélioration depuis tout à l'heure ? Je me souviens que c'était un 5.
Grace : Oui, c'est juste.
Gary : Alors il y a une amélioration ?
Grace : Il pourrait y avoir une amélioration.
Gary : Il pourrait y avoir une amélioration ?
Grace : Exact.
Gary : OK. Comment est le mal de tête ?
Grace : Le mal de tête n'est pas trop mal.
Gary : Si c'était un 3, est-il toujours un 3 ?
Grace : Ouais. Je dirais toujours que c'est un 3.
Gary : OK. Comment va l'estomac ?
Grace : L'estomac. Tout s'est amélioré. Je veux que ça parte miraculeusement. Je suis seulement reconnaissante que ça n'ait pas empiré. Cela s'est amélioré. Tout s'est amélioré.
Gary : En résultat de ce que nous avons fait, vous voulez dire ?
Grace : Oui.
Gary : OK. C'est la preuve que nous avons encore du chemin à faire.
Grace : Oh mon Dieu ! C'est vrai ?
Gary : Oui, c'est sûr.
Grace : Bon, ouais, c'est logique. C'est comme, comment savez-vous comment progresser à partir d'ici ?
Gary : Eh bien, votre corps nous le dit.
Grace : OK. Vous voulez dire parce qu'il y a encore le vertige et le mal de tête.
Gary : Sûrement.
Grace : Mais je veux dire, comment savez-vous ce qui cause tout ça ?
Gary : Je ne le sais pas.
Grace : Oh. D'accord.

Gary : D'accord. Mais voulez-vous faire une chose pour moi maintenant ? Je veux que vous deviniez encore. Si vous commenciez à décrire et imaginer très fort... à considérer et imaginer intensément cet événement de "papa-bat-maman", pensez-vous toujours que vous seriez encore à 10 si vous faisiez cela ? Devinez seulement pour moi, c'est tout.
Grace : Non. On dirait que... On dirait que je suis en train de me déconnecter de cet événement.
Gary : OK. Maintenant, c'est le genre de langage qui prouve bien que nous sommes en train d'avancer ici. Parce que vous pouvez toujours vous en souvenir, mais il y a des chances que vous ayez pris de la distance. Je vous donne un exemple. J'ai travaillé avec des vétérans du Vietnam. Ils ont d'horribles souvenirs de guerre. Ils s'en souviennent toujours. Mais la charge de ces souvenirs a disparu après que nous ayons fait ce que nous faisons... Ils ne font plus de cauchemars, ils n'y repensent plus tout le temps, ils n'ont plus le coeur qui tape ni la nausée ni quoi que ce soit dès qu'il y repensent. Quand on en a fini avec eux, ils peuvent parler tranquillement de ces choses, de ces souvenirs, comme d'un voyage au supermarché.
Grace : Incroyable, n'est-ce pas !
Gary : OK. Et alors, ce que j'entends de vous quand vous avez dit que vous sentiez que vous aviez pris de la distance ?
Grace : Déconnectée.
Gary : Déconnectée, oui. C'est quelque chose de parallèle à ce que nous entendons souvent. Avons-nous terminé ? Non, non, non, non. Mais ce que je voudrais que vous fassiez maintenant - voulez-vous toujours faire cela ?
Grace : C'est sûr.

Gary : Ce que je voudrais que vous fassiez maintenant - quand je vous demanderai de le faire - c'est de commencer à me raconter l'histoire de ce qui s'est passé. Je voudrais vous faire raconter ce film, mais ne le faites pas encore. Laissez-moi vous donner certaines instructions d'abord. La façon de faire est de commencer l'histoire à un endroit où ... comme avant que ça se produise ... où vous pouvez juste en parler facilement - où il n'y a rien qui se passe - puis petit à petit vous y entrez. Au moment précis où ça devient intense, vous arrêtez là et vous me dites : Hey ! Je viens de monter à 6 ou à 4 ou à 10, ou tout autre chiffre. On s'arrête là et on fait le tapping. D'accord ? Est-ce que les instructions sont claires ?
Grace : Oui.
Gary : Ce que je veux vous demander est ceci : sachant que je vais vous demander de raconter cette histoire, est-ce que maintenant, en ce moment précis, vous avez une intensité émotionnelle à cause de ça ?
Grace : Ouais, parce que je peux sentir quelque chose comme le mal de tête avec vertige.
Gary : (avec humour) Et naturellement il n'y a aucune connection entre le mal de tête avec vertige et cette histoire. Je veux que vous reconnaissiez cela, OK ?
Grace : Très juste.
Gary : Je suis facétieux.
Grace : Je sais.
Gary : Vous commencez à vous brancher sur cette ...
Grace : Sur quoi est-ce qu'on a travaillé ici ?

Gary : Vous commencez à vous brancher sur cette histoire et ce qui apparaît, c'est le vertige. Une manifestation de vertige. Alors, sur une échelle de 0 à 10, quelle est votre intensité concernant le fait de raconter l'histoire ?
Grace : Raconter l'histoire ne me dérange pas.
Gary : Sachant que vous allez raconter l'histoire ...
Grace : Bon, vous voyez que je ne me sens pas bien à nouveau. Alors je devine que cela doit me déranger.

Gary : D'accord. Tapotez le point karaté et dites : Même si j'ai une certaine intensité d'émotion à propos du fait de raconter l'histoire ...
Grace : Même si j'ai une certaine intensité d'émotion à propos du fait de raconter l'histoire ...
Gary : Je m'accepte complètement et profondément.
Grace : Je m'accepte complètement et profondément.
Gary : Même si j'ai une certaine intensité d'émotion à propos du fait de raconter l'histoire ...
Grace : Même si j'ai une certaine intensité d'émotion à propos de cette histoire ...
Gary : Et du fait que je pourrais bien découvrir des choses que je ne veux pas regarder ...
Grace : Et du fait que je pourrais bien découvrir des choses que je ne veux pas regarder ...
Gary : Pas seulement à propos de l'événement ...
Grace : Pas seulement à propos de l'événement ...
Gary : Mais peut-être moi-même ...
Grace : Mais peut-être moi-même ...
Gary : A propos de moi-même ...
Grace : A propos de moi-même ...
Gary : Je m'accepte infiniment et profondément.
Grace : Je m'accepte infiniment et profondément.
Gary : Je suis seulement humaine.
Grace : Je suis seulement humaine.

Gary : Faites le tapping sur les points des sourcils et dites : Cette émotion de raconter l'histoire ...
Grace : Raconter l'histoire ... pardon ?
Gary : Cette émotion de raconter l'histoire ...
Grace : Cette émotion de raconter l'histoire ...
Gary : Bord de l'oeil. Cette émotion de raconter l'histoire ...
Grace : Cette émotion de raconter l'histoire ...
Gary : Sous l'oeil.
Grace : Cette émotion de raconter l'histoire ...
Gary : Sous le nez.
Grace : Cette émotion de raconter l'histoire ...
Gary : Point du menton.
Grace : Cette émotion de raconter l'histoire ...
Gary : Point de la clavicule.
Grace : Cette émotion de raconter l'histoire ...
Gary : Sous le bras.
Grace : Cette émotion de raconter l'histoire ...

Gary : OK. Comment vous sentez-vous maintenant à propos de raconter l'histoire ?
Grace : Comme je vous l'ai dit, quand vous me l'avez demandé, je n'ai pas de mauvaise sensation concernant le fait de raconter l'histoire. Mais, je veux dire, intellectuellement je n'ai aucun problème concernant le fait de raconter l'histoire. Mais je devine que mon corps ne veut pas raconter l'histoire.
Gary : Apparemment. J'ai aussi noté il y a un moment que vous avez soupiré. Je veux juste vous le faire remarquer. Est-ce que vous soupirez beaucoup ?
Grace : Quand je ne me sens pas bien, je pense que je soupire beaucoup.
Gary : Alors, peut-être que les soupirs que nous avons entendus se rapportaient au fait de ne pas se sentir bien ?
Grace : Oui. Je me sentais super bien hier. Je ne soupirais pas du tout.

Gary : D'accord. Sur une échelle de 0 à 10, comment vous sentez-vous globalement ?
Grace : Aujourd'hui je ne me sens pas bien. En ce moment, je ne me sens pas terriblement bien.
Gary : Et au sujet du vertige ?
Grace : Il est toujours là. Je soupire toujours.
Gary : C'était un 7, puis c'est descendu à 5. Puis je pense que c'est devenu un 4. Est-ce que c'est toujours 4 ?
Grace : Ouais, c'est ce que je dirais.
Gary : Et la sensation de nausée dans l'estomac ?
Grace : Cela va mieux. C'est toujours là.
Gary : OK, très bien.
Grace : Rien n'est complètement parti.

Gary : Répétez ces mots pour moi, OK ? Dites : Papa bat maman.
Grace : Papa bat maman.
Gary : Sur une échelle de 0 à 10, est-ce que l'intensité monte en disant cette phrase ?
Grace : Je ne crois pas.

Gary : Commencez à me raconter l'histoire, voulez-vous ? Il faut que je vérifie qu'une de mes instructions est très claire. Et c'est ceci : dès que vous atteignez une certaine intensité, que ça commence vraiment à vous déranger de raconter cette histoire, même si c'est une intensité légère, vous vous arrêtez immédiatement. Je veux m'assurer que je vous explique bien pourquoi. En contraste, d'autres techniques veulent que vous soyez courageuse et brave et que vous vous forciez à revivre un événement émotionnellement intense. Beaucoup de techniques thérapeutiques font cela. Ici nous sommes à l'opposé. Dès que vous avez la moindre intensité émotionnelle, vous ne devez pas ... Vous voyez, si votre intensité augmente et que vous vous dites : "je vais continuer malgré tout à revivre cela", vous avez manqué une occasion de guérison. C'était quelque chose sur quoi nous voulions faire le tapping tout de suite. D'accord ? Alors, si vous dépassez ce point et que nous n'avons pas fait le tapping sur cela parce que vous pensiez que vous deviez le traverser courageusement, cela veut dire que nous avons manqué une occasion.
Grace : Très juste.
Gary : Etes-vous toujours avec moi ?
Grace : Pour faire les choses bien.

Gary : Oui. Ce qui se passe, dès que vous vous arrivez à ce point, c'est que les méridiens énergétiques de votre corps entrent en dérangement. Ils se détraquent. Leur courant n'est plus régulier. Alors nous voulons faire le tapping quand ça se produit. C'est très important. Si nous dépassons ce point, nous avons manqué quelque chose. D'accord ?
Grace : OK. Plus on parlait de ça, plus je me sentais mal.
Gary : Oh ! C'est intéressant. OK. Et qu'est-ce que vous supposez que ça puisse être ?
Grace : Peut-être parce qu'on est en train d'en parler.
Gary : Et parce que vous allez bientôt vous mettre à raconter l'histoire ?
Grace : Cela se pourrait.

Gary : Tapotez votre point karaté pour moi, voulez-vous ? Et dites ces mots. Je vais changer ces mots un petit peu. Dites-les seulement, que vous y croiyiez ou non. Dites : Même si je suis sur le point de raconter cette histoire ...
Grace : Même si je suis sur le point de raconter cette histoire ...
Gary : Et même s'il semble que ce que mon père a fait à ma mère ...
Grace : Et même s'il semble que ce que mon père a fait à ma mère ...
Gary : Pourrait bien représenter ...
Grace : Pourrait bien représenter ...
Gary : Des choses que je n'aime pas au sujet de moi-même ...
Grace : Des choses que je n'aime pas au sujet de moi-même ...
Gary : Dont peut-être je ne suis même pas consciente ...
Grace : Dont peut-être je ne suis même pas consciente ...
Gary : Cela pourrait déclencher des choses comme la peur ...
Grace : Cela pourrait déclencher des choses comme la peur ...
Gary : La culpabilité ...
Grace : La culpabilité ...
Gary : Le traumatisme ...
Grace : Le traumatisme ...
Gary : Et d'autres choses ...
Grace : Et d'autres choses ...
Gary : Que peut-être je ne voudrais raconter à personne.
Grace : Que peut-être je ne voudrais raconter à personne.
Gary : OK. Peut-être que ce que j'étais en train de regarder ...
Grace : Peut-être que ce que j'étais en train de regarder ...
Gary : Et de vivre ...
Grace : Et de vivre ...
Gary : Etait un miroir de moi-même.
Grace : Etait un miroir de moi-même.
Gary : Cela peut ne pas sembler ainsi.
Grace : Cela peut ne pas sembler ainsi.
Gary : Mais quelque chose fait que je retiens cette émotion en moi.
Grace : Mais quelque chose fait que je retiens cette émotion en moi.
Gary : Elle n'est toujours pas partie.
Grace : Elle n'est toujours pas partie.
Gary : Et pourtant l'événement en lui-même ...
Grace : Et pourtant l'événement en lui-même ...
Gary : S'est passé il y a combien d'années ?
Grace : J'ai 64 ans. Et ça s'est passé quand j'avais peut-être 10 ans.

Gary : Quand vous aviez 10 ans. OK. Continuez à tapoter le point karaté. Même si j'ai eu une certaine perception quand j'avais 10 ans ...
Grace : Même si j'ai eu une certaine perception quand j'avais 10 ans ...
Gary : Je continue de la retenir, 54 ans plus tard ...
Grace : Je continue de la retenir, 54 ans plus tard ...
Gary : Et donc, d'une certaine manière, ...
Grace : Et donc, d'une certaine manière, ...
Gary : Je suis en train d'accepter les conseils ...
Grace : Je suis en train d'accepter les conseils ...
Gary : D'une petite fille de 10 ans.
Grace : D'une petite fille de 10 ans.
Gary : Quoi que ce soit qu'elle ait vécu à ce moment-là ...
Grace : Quoi que ce soit qu'elle ait vécu à ce moment-là ...
Gary : Et peut-être supprimé en même temps ...
Grace : Et peut-être supprimé en même temps ...
Gary : C'est ce que je suis encore en train de vivre.
Grace : C'est ce que je suis encore en train de vivre.
Gary : Et ça ne peut être qu'une fiction.
Grace : Et ça ne peut être que quoi ?
Gary : Une fiction.
Grace : Et ça ne peut être qu'une fiction ?
Gary : Une fiction.
Grace : Une fiction.
Gary : Je ne suis pas du tout dérangée ...
Grace : Je ne suis pas du tout dérangée ...
Gary : Par la guerre du Péloponnèse ...
Grace : Par la guerre du Péloponnèse ?
Gary : La guerre du Péloponnèse ...
Grace : La guerre du Péloponnèse ...
Gary : Qui s'est déroulée il y a des siècles ...
Grace : Qui s'est déroulée il y a des siècles ...
Gary : Et qui a fait beaucoup plus de ravages ...
Grace : Et qui a fait beaucoup plus de ravages ...
Gary : Que tout ce qui s'est passé en ce qui concerne mes parents.
Grace : Que tout ce qui s'est passé en ce qui concerne mes parents.
Gary : Pourtant la guerre du Péloponnèse ...
Grace : Pourtant la guerre du Péloponnèse ...
Gary : Ne m'a rien dit personnellement.
Grace : Ne m'a rien dit personnellement.
Gary : L'affrontement de mes parents ...
Grace : L'affrontement de mes parents ...
Gary : L'a fait.
Grace : L'a fait.
Gary : Et peut-être que c'est ça que je suis en train de traiter.
Grace : Et peut-être que c'est ça que je suis en train de traiter.

Gary : D'accord. Maintenant, faites le tapping entre les sourcis et dites : Quoi que ce soit que je traite ici ...
Grace : Quoi que ce soit que je traite ici ...
Gary : Bord externe de l'oeil. Le vrai problème ...
Grace : Excusez-moi ?
Gary : Bord externe de l'oeil. Le vrai problème ...
Grace : Le vrai problème ...
Gary : Sous l'oeil. C'est ce que je ne veux pas regarder ...
Grace : C'est ce que je ne veux pas regarder ...
Gary : Sous le nez. Toute culpabilité que je puisse avoir ici.
Grace : Toute culpabilité que je puisse avoir ici.
Gary : Point du menton. Tout ce que je peux avoir fait qui soit en parallèle avec ce que mon père faisait.
Grace : Tout ce que je peux avoir fait qui soit en parallèle avec ce que mon père faisait.
Gary : Point des clavicules. Le gros problème ici ...
Grace : Le gros problème ici ...
Gary : Et sous le bras. C'est d'être claire au sujet de là d'où je viens.
Grace : C'est d'être claire au sujet de là d'où je viens.

Gary : OK.
Grace : Ouh ! C'est énorme.
Gary : Qu'est-ce que ce "Ouh!" veut dire, en dehors de "c'est énorme ?"
Grace : C'est que ça devient exact ... on arrive à l'essentiel.
Gary : OK. On a dit une certaine vérité ici.
Grace : Ouais. C'est juste.
(A SUIVRE)
(traduit de la page du site en anglais :
http://www.emofree.com/transcripts/grace_intro.htm?WT.seg_1=N_Jun20_Tip2** )
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